dimanche 25 avril 2010

Le fun commence

Et voilà, on y est. C'est le moment où la guindaille doit prendre le bord pour laisser place aux syllabus qu'il faut apprendre par coeur. Mais quelle semaine rocambolesque que j'ai eu!!! L'après Pâques, c'est intense. Trêve de qualificatifs, je vais vous expliquer, si ça vous tente bien sur, les moment croustillants, qui se sont passés. Mais, pas tous quand même, il faut que je m'en garde pour raconter à vive voix.

Lundi: Pour notre cours de management, on devait faire des entrevues avec des gens en entreprise. Pour simplifier la chose, on a trouvé une grande entreprise qui a un bureau directement sur Louvain-La-Neuve. Alors lundi PM, on a une entrevue de planifiée, alors nous avons tout préparé; liste de questions annotées, caméra pour enregistrer, bonne humeur.... On arrive au bureau à l'heure tapant (il est important de ne pas arriver trop tôt en Belgique, sinon, l'hôte n'a pas toujours le temps de se préparer). Surprise!!!! L'homme avec qui on a un rendez-vous est affecté au bureau de Seilles, près de Namur. Bon si vous ne connaissez pas trop la Belgique, c'est à une heure de train de LLN. Morale de l'histoire: c'est aussi de dire l'emplacement exact lorsqu'on fixe un rendez-vous. Tout s'est réglé comme un charme, nous sommes allés à Seille pour faire les entrevues

Jeudi: Bang!!! La Belgique explose. En fait le gouvernement. 5e démission du premier ministre Yves Leterme. C'est la 2 ou 3e fois que sa démission porte sur l'unilinguisme des banlieues de Bruxelles. Pour résumer; il y a 3 entités en Belgique, l'équivalent des provinces canadiennes. La Flandre, néerlandophone, la Wallonie, francophone, et Bruxelle-capitale, au centre qui est bilingue. Mais dans les faits, Bruxelles est plus francophone. Et elle est plus enclavée dans la Flandre, même si tout près de la Wallonie. Alors les banlieues francophones de Bruxelles débordent dans la Flandre. Et certains Flamands, pour contrer ça, veulent exiger que tout les services communaux soit en néerlandais pour que les francophones ne sachent plus rien faire (belgicisme voulu dans la dernière phrase). De plus, les francophones qui sont en Flandre ne pourraient voter que pour les partis flamands. Et les partis, au parlement, sont soit francophones, soir flamands, il n'y a AUCUN parti qui est capable de faire cohabiter les 2. Alors, c'est un peu le zoo. il suffit qu'un des partis flamands (qui sont majoritaire en Belgique) quitte la coalition pour que le gouvernement n'aie plus la confiance de la chambre et qu'il ne se voit obligé de démissionner. De plus, les flamands et les wallons ont vraiment une relation immensément plus tendue que le Québec et le Canada. Je dirais même qu'il y a des courants plus que raciste entre les 2. Bref, c'est normal que ça dérape ce gouvernement, et je n'ai aucune idée comment ils vont régler ça.

Vendredi: Premier examen du quadrimestre. Examen oral. Une question. Seul avec le prof. 15 minutes. Et je m'attends à une sorte de résolution de problème. Non!!! Le prof avait envoyé ce que je croyais être des thèmes, mais c'était les questions. Et le côté théorique, je ne l'avais pas vraiment développé à Sherbrooke, alors je me suis fais mais rincer!!!! Quand le prof te regarde avec un peu de pitié en te demandant combien ça te prend pour passer au Canada, ça fait mal à l'orgueil. Mais bon. Je saurai à quoi m'attendre pour les prochains examens oraux alors, c'est déjà ça de prix. Il me reste qu'à réentrainer mon cerveau pour être capable de me concentrer une couple d'heures sans trouver milles choses à faire dont la vaisselle, me brosser les dents, du balayage, écrire sur mon blog...... Faut j'y aille la.

A+

jeudi 15 avril 2010

Vacances de Pâques

10 jours, c'est ce que nous avons passé, moi, Stéphane, Sébastien et Laure en Slovaquie, Autriche et Slovénie. Je dois vous dire qu'on en a profité en masse; beau temps, belles rencontres et surtout des fous rires à n'en plus finir. Voici donc un résumé de ces 10 jours, gracieuseté des vacances de Pâques

Jours 1 et 2 : Bratislava, Slovaquie dimanche de Pâques et lundi de Pâques

Notre Boeing 737 atterrit à l'aéroport de Bratislava vers 14 h. 15 degrés environ. Wow quel contraste avec la Belgique. Chaleur et soleil. Yeah. Deuxième image qui frappe, on est en ex-URSS. "L'architecture", si on peut appeler ça tel quelle est toujours pareille. Ensuite, il y a la gueule des gens. Des gueules soviétiques, ça ne trompe pas; arcades sourcilières développées, mâchoire carrée, ce n'est pas difficile de remarquer ces différences.

Donc on arrive à l'hostel, et le gars à l'accueil nous dit que dimanche de Pâques, et le lundi, c'est fête nationale. Et dans le mot fête, il y a surtout congé, donc il nous dit que tout est fermé. MERDE!!!! Mais finalement, on se met à déambuler vers le vieux Bratislava, ou on trouve un McDo d'ouvert, donc, on se gâte. Parlant du vieux Bratislava, c'est la seule partie qu'on a vue de la capitale slovaque qui est belle. Petite, mais belle.

Lundi de Pâques, il pleut. Alors, tous les musées sont fermés, impossible de déambuler comme la veille, alors on fait comme tout bon touriste; du shopping!!!! J'me suis trouvé une belle paire de 47 pour remplacer mes vielles Merrells qui ont beaucoup voyagé, disons. C'est le fun pour ça la Slovaquie, 60 euros pour des espadrilles en cuir, ça se prends bien. Mais bon, on fini par s'écoeurer, et on joue au trou d'cul (les cartes je parle). Demain Vienne, Autriche.
Jours 3 et 4 : Viennes, Autriche

Alors la il fait beau. Et quoi que tous ces frileux pensent de moi, je porte ma paire de shorts. C'est tellement confortable le style shorts-gilet de laine... Chloé et son amie Marie-Michellessont en même temps que nous à Bratislava, donc elles nous accompagnent à Vienne. On prend donc le train entre Bratislava et la capitale autrichienne, environ 60 km, 50 minutes. Et Vienne, ou Wien en allemand, c'est beau en géritol. C'est fou l'effet que le changement de pays peut avoir sur le décor. Première destination : le château de la célèbre princesse autrichienne, qui fait rêver les demoiselles avec nous. Diagnostic des filles qui ont payé les 15 euros pour y rentrer : Sissi, c'était une "bitch". Imbue d'elle-même, et probablement anorexique, elle passait des heures à se toiletter dans son palais, et elle faisait suer son mari qui lui, l'aimait. AAAAA ces princesses..... Nous pendant ce temps, on visite les jardins où l'entrée est gratuite et on se fait chauffer la couenne au soleil. Soleil+Blond= ROUGE. Mais bon, on en profite. On va aussi se promener dans le quartier piétonnier de Vienne. Quel bel endroit; bâtiments presque entièrement blancs, sculptures. C'est GÉNIAL.


Deuxième jour, on continue à déambuler dans Vienne, et finalement on visite le cimetière de Vienne. Ce n’est pas qu'on est des fous braques, mais on a entendu dire que c'est un endroit vraiment très beau où sont enterrés les plus grands musiciens classiques de l'histoire; Beethoven, Strauss et une stèle en l'honneur de Mozart, qui a été enterré dans une fosse communautaire à l'époque. C'est une beau petit tour de tramway pour s'y rendre, mais ça vaut la peine.
Cathédrale de Vienne
Délire dans les jardins de Sissi


Jours 5 et 6 : Salzbourg, Autriche

Première chose qu'on remarque en arrivant à Salzbourg, c'est les montagnes. Cette ville en bordure des Alpes est simplement magnifique. Le soleil et le 15 degrés de mercure ont tout simplement rajouté la cerise sur le sundae.
Donc, la première journée, nous allons nous promener dans la vieille ville de Salzbourg. La mélodie du bonheur est très présente dans cette partie de la ville; un peu partout, on vend des journées de touristes à 33 euros par personne pour aller visiter les lieux où a été tourné le film, et les endroits où a vécu la vraie famille Von Trapp. Saviez vous que le vrai capitaine Von Trapp avait fait parti des forces de la marine hitlérienne durant la 2e guerre mondiale? Bah, pas moi. Après quelques photos, on grimpe au château qui surplombe Salzbourg, et nous y entrons. Visite guidée au menu. Quelle vue que nous avions lorsque nous étions au point le plus haut du château. On apprend aussi que le nom Salzbourg vient du commerce du sel qui s'y transigeait à l'époque (Salz= Sel en Allemand).Point négatif cependant; il faut que ça roule les visites, alors le guide qui nous accompagne ne fait que nous presser. Un peu plus, il sortait le "taser" pour nous pousser vers la sortie de la plus haute tour. Mais c'est un must pour voir la ville.


Le lendemain, on se délie les muscles. On grimpe le Gaisberg : dénivelé de 800 mètres. C'est donc ici qu'on se rend compte que la Belgique, ça n'a pas été bon pour notre santé. Mais quel point de vue génial! De plus, il y a une gang de parapentistes qui s'élancent du haut de ce sommet. C'est alors que je décide que c'est une autre chose qu'il faut que j'essaie dans ma vie. En redescendant, je me rends compte à quel point mes genoux sont devenus faible. Mais, no pain, no gain comme on dit. Finalement, on se recouche tôt, crevés, et le lendemain, on prend un autre de ces dispendieux trains autrichiens pour se rendre en Slovénie, à Bled plus exactement.






Jours 7 et 8 : Bled Slovénie

Pour se rendre à Bled, 2 trains, 1 transfert. Dans le 2e train, c'est le genre de train comme dans Harry Potter, avec des cabines. Comble de bonheur : les fenêtres s'ouvrent!!!! Donc, nous en profitons pour prendre de grandes bouffées d'air slovène dans 'yeule.


Nous arrivons donc a Bled, où nous allons dans une auberge au 2e étage du George Best bar. George Best, c'est un ancien joueur de foot irlandais alcoolique bourré de talent. Certains disent qu'il était plus talentueux que Pelé, joueur brésilien presque mythique. Pas étonné que la gérante soit irlandaise. En parlant avec Holly, la gérante, elle nous recommande d'aller marcher dans une gorge ou coule une rivière turquoise. Pourquoi pas, nos jambes sont très endolories par la randonnée de la veille, alors longer une rivière ne fera que nous dégourdir un peu. Elle vient alors nous y reconduire dans son Eurovan irlandais avec le volant à droite. Mais, en Slovénie, on ne comprend pas grand-chose de ce qui est écrit sur les pancartes, alors pas étonnant qu'on se soit un peu perdus sur le chemin du retour.



Le soir, on sort au bar. C'est un petit bar d'habitués slovènes. Lorsqu'on y entre, on se fait dévisager comme si 4 Africains rentraient à l'Autre Place d'Hébertville en parlant un dialecte de chez eux. Ensuite, on s'assoit au bar et on regarde le barman préparer les drinks en sirotant notre bouteille de Lasko (prononcé Lashko). HORREUR!!!!! Ils mélangent tout avec du Fanta (équivalent européen de l'orange Crush). Bière Fanta, ça va. Vin rouge-Fanta, vin rouge-Cola, Vin blanc-eau pétillante, ça fait drôle. Greg, le barman nous explique alors que ces mixs sont faits à partir d'un vin slovène qui goute particulièrement le vinaigre. Ça passe. Demain, on se lève tôt et on grimpe la petite colline qui nous permettra de voir le lac Bled dans toute sa splendeur.

Suite à une aventure consistant à une recherche d'ATM qui prend la Visa et d'un déjeuner potable dont je tairai les détails, nous nous mettons à l'ascension de la colline qui surplombe Bled. Encore un peu perdu, mais de toute manière, nous voyons notre but en face de nous. Arrivés en haut, c'est comme sur les cartes postales; lac bleu, île au centre où est posté une église, monastère ou quelque chose du genre, montagnes enneigées en arrière-plan. Ça, c'est la vraie vie. Nous redescendons, et avec notre entrainement subi l'avant-veille, nous avons encore du jus. Nous grimpons alors la falaise où est posté le château de Bled, pour y prendre un bain de soleil bien mérité. La journée s'achève, et nous profitons d'une dernière soirée au George Best Bar pour y gouter un mix de bière Union-Fanta. Pas mauvais, mais on s'habitue bien aux bières belges.




Jours 9 et 10, Ljubljana, Slovénie. (prononcé Loubliana)

Rien de spécial dans cette ville où 100 % de nos journées ont eu de la pluie. Marche dans la vieille ville, visite de musée, dégustation d'un hot dog slovène infecte et une soirée ou le mot oubli dans la prononciation francisée de la ville prend tout son sens pour quelques-uns d'entre nous. Chapeau au gars de l'hostel Zeppelin qui s'est levé à 5h30 le matin de notre départ pour sortir le déjeuner parce que nous prenons le bus qui nous mènera à Trieste, Italie. ( L'orthographe slovène pour Trieste est Trst. Plutôt louche comme prononciation)

Mercredi à l'aéroport, nous nous plaignons un peu. Ryan air donne un délai d'1h30 sur son vol. Et merde!!! Nous qui étions déjà arrivés d'avance à l'aéroport. Mais en regardant les nouvelles, je suis content, et je souhaite bonne chance a ceux qui sont encore dans les aéroports européens à la suite de l'explosion du volcan islandais qui contient toutes les lettres de l'alphabet.

Maintenant, fini les vacances, il faut commencer à travailler, malgré le soleil et les terrasses qui ont commencé à montrer le bout de leur nez à Louvain-la-Neuve.



A+

samedi 3 avril 2010

Louvain-La-neuve

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Et voila ce qui joue à 3 heures à la fin des cercles, quand on est capable de s'y rendre. Je vais me ramasser une couple de photo, et je vais essayer de faire un montage qui ressemble à ça avec nos photos quand je reviendrai au Québec

A+