dimanche 28 février 2010

Au pays des frères Schelck


Wow, quelle fin de semaine! Samedi, il y a fait tellement beau, que Laure, une québécoise qui voyage avec moi, a pogné un coup de soleil. C'est peut-être du aux gènes roux mais quand même.

Trêve de plaisanteries, ce week-end, pour ceux qui n'écoutent pas le Tour de France et qui n'ont pas deviné mon titre, je suis allé à Luxembourg!! Sérieusement, c'est pas étonnant que ces 2 frères sont des figures dominantes du cyclisme; la ville est vraiment accidentée, ce qui donne des points de vue tout à fait époustouflant. C'est vrai, le soleil qui éclairait notre coeur était enfin la, et ça a donné des photos extraordinaires. Voila donc, à côté, notre vue de la chambre de l'auberge de jeunesse. La grande classe quoi.

Le Luxembourg, c'est un très petit pays; il entre 4 fois dans la région de l'Estrie (2600km2 vs 10200), c'est 2 fois la superficie du Lac-St-Jean. C'est aussi un pays vraiment riche et prospère. Un français en amour avec l'accent québécois est venus nous parler à l'auberge de jeunesse, et il disait qu'ici, la crise économique tape beaucoup moins fort, et les universitaires Européens s'y exilent beaucoup. C'est aussi le nom de la capitale que nous avons visité. Un relief accidenté, parsemé de murailles et l'architecture en brique, dont les ponts qui traversent la vallée qui est autour de la ville.

Et on est heureux, on se promène dehors dans un décors tout-à-fait fabuleux, on prends des photos un peu connes et bien sur, on exerce nos mollets. Si vous avez accès à Facebook, toutes mes photos y sont. Le lendemain, ben la, on paye. Il vente à écorner les boeufs, les orignaux, les caribous et tout les autres cervidés. Mais bon, on a eu du temps génial la veille alors, on ne s'en plaint pas. Alors on visite le Fort Thungen, aussi appelé les Trois Glands, pour les sculptures qui surplombent les tours. Puis on migre vers la nouvelle partie de la ville pour voir la cours de justice européenne. Grattes-ciels jaunes un peu débiles, des drapeaux de tout les pays Européens, dont ceux de la Roumanie et de la Lettonie qui sent rendus par terre à cause du vent, et Quatre québécois, les cheveux dans les airs, qui essaient de marcher droit. Mais on est quand même dans un des endroit les plus important d'Europe, celui où les pays, au lieu de se taper dessus, utilisent la diplomatie pour régler leurs différents.

On a ensuite terminé notre avant midi en visitant une ancienne partie de la ville qui domine en surplomb l'abbaye de Neumünster. Tout simplement génial. Mais, comme tout ne peux pas aller comme sur des roulettes, il y a 2 choses qui ont faites que notre séjour n'a pas été parfait. Nous n'avons pas pu visiter les casemates, tunnels que les autrichiens avaient creusés dans le roc du Bock pour pouvoir défendre leur cité acquise par la force. Les casemates ouvraient le 1er mars. Et il y a le train belge. Un arbre, ou quelque chose du genre a volé jusque sur le chemin de fer à cause du vent, et les trains ont été arrêtés durant 2 heures. Mais je recommande vraiment de passer une fin de semaine au Grand Duché du Luxembourg, c'est vraiment génial comme endroit.

A+

dimanche 21 février 2010

1 mois

Wow, le temps passe si vite, ça fait maintenant 1 mois que je suis en Belgique. Bilan à date: ça s'annonce pour être une session assez chargée. On aura pas le temps de s'ennuyer. On a une couple de travaux à remettre, et ça l'air d'être assez tough.

La mentalité à ce que j'ai remarqué ici, c'est tellement différent. Les étudiants sont tellement maternés par leurs parents et les profs. Exemple: Dans mon cours d'environnement vendredi matin, une fille, assise en arrière, textait avec son cellulaire, aucun bruit. Le prof, vient lui confisquer son cellulaire. Dans un cours de masters. Exemple 2: mon coloc a passé une semaine de congrès de je sais pas quoi à Bruxelles, donc sa mère et sa grand mère sont venu faire le ménage de sa chambre, parce qu'il est trop détruit.

Les gens sont hyper festifs, et le folklore le montre. Pour chasser l'hiver, il y a des carnavals partout. Dont le fameux carnaval de Binche, où des hommes du villages se déguisent en Gilles, une sorte de personnage qui joue du tambour et des cuivre partout dans la parade. À ce que j'ai entendu, on devient Gille de père en fils, c'est vraiment la grosse affaire. À Louvain-la-neuve, c'est les étudiants de chaque régionales (association regroupant des étudiants d'une région particulière de Belgique)qui s'occuppent du carnaval. Malgré le temps moche, je suis sorti voir de quoi ça avait l'air. Chaque équipe, avait toute une présentation, qui faisait participer les enfants au maximum. Des jeux de Qui-est-ce?, de Loup-garou version vivante étaient présentés, et donnaient différentes sortes de bonbon à des enfants surexcités par le sucre. Génial.

Et ya les Belgicismes. Le "u" devient souvent "ou", donc "un puit à huit fuites" se prononce "un pouit à houit fouitte". C'est drôle. mais reste que, le plus drôle, c'est qu'au lieu d'utiliser l'expression "être capable de", c'est "savoir". Dans un cours, le prof faisait son possible pour lire ce qui était au tableau en tout petit, et de dire "Je ne sais pas lire". Je me mordais les joues, c'était juste vraiment comique. Bien sur, il y a les kots, les afonds, la guindaille, les barakis (sorte de rapeur guetto qui s'habille en "suit" de sport avec les bas par dessus leurs pantalons, qui parle en français-wallon) et plein d'autres mots que je n'ai pas entendus. J'vais probablement choper l'accent.

A+

mercredi 17 février 2010

Beerfest

Message d'intérêt public: Les passages qui suivent pourraient vous dégoûter à un très haut niveau. Si vous avez le coeur sensible, ou que vous êtes en train de manger, la lecture est très fortement déconseillée. L'auteur tient à se dissocier de toutes conséquences causées par ladite lecture.

Hier, nous sommes allées voir le roi des vieux parce qu'ici, les JO, c'est pas vraiment leur type. C'est quoi le roi des vieux: sur une scène dans une salle crasse, 2 concurrents s'affrontent dans un concours d'affonnage(calage). Une poubelle est placée entre les 2 concurrents, parce que tout garder ça dans son estomac, c'est humainement impossible. Les affonneurs sont des étudiants d'au moins 4e année, qui ont du faire leur preuves dans tout ce qui est d'implication sociale à l'UCL. Première ronde: 3 bières. Les meilleurs le réussissent en 5 secondes, avant de tout renvoyer dans la poubelle. C'est fou parce que dans la plupart des duels, c'est le perdant qui a mal. Ici, c'est le contraire. Plein de gens y participent, tous callotés, des petits jusqu'aux colosses, en passant par la gente féminine.

Jusqu'à la finale, se retrouvent David vs Goliath. Ils ont chacuns en avant d'eux 5 bières plus une pinte. Plus de 2 L de liquide à avaler en quelques secondes. Goliath n'a encore jamais été vaincu, mais il a la faculté d'affonner une bière tout de suite après avoir expulsé la précédente. David, je le comparerais à un Shamwow tellement il absorbe vite et beaucoup.

David a gagné, il n'a pas perdu son temps à restituer durant la compétition. Je ne vous décrirai pas les 5 minutes qui ont suivi cette compétition, horrible. Ensuite le perdant prends le micro, rends hommage au vainqueur, et chante l'hymne de sa faculté. Suivi par le gagnant, les yeux rougis par l'explosion gastrique qu'il venait de subir, qui lui aussi chante l'hymne de guerre des ingénieurs civil.

Choc culturel, vous dites?

A+

lundi 15 février 2010

Antwerpen sous la neige

Bonjoir (Dépendamment quelle période de la journée vous me lisez)

Donc, pour décrire un peu ce qui se passe encore dans ma vie palpitante d'étudiant à l'UCL je vais vous parler de ma fin de semaine à Anvers ou Antwerpen en néerlandais. Nous étions 5 touristes québecois assoiffés d'aventures, et les voici.

Anwerpen, ça se décompose comme ça: Ant=main, Werpen=jetée. Anvers, bof, je sais pas trop ce que ça veux dire. Vous allez comprendre plus tard d'où le nom viens. Toujours est-il que, la ville d'Anvers, c'est situé sur le bord d'un fleuve qui mène à la mer du Nord. Il s'agit d'un des plus grands ports d'Europe, et c'est comme ça depuis un sacré bout. C'est aussi la ville du diamant. On a du croiser environ une 20aine de joaillers seulement en marchant dans le centre ville. Et ça a toujours été comme ça. Donc, si on revient des années et des années plus tôt, la légende veut que, un gigantesque viking terrorisait les marchands qui venaient à Antwerpen. Il leur imposait une taxe sur leurs produits, et ceux qui refusaient de payer, il coupait la main du capitaine, et la lançait dans le fond de l'Escaut (le fleuve). Alors la un soldat qui voyait sa ville souffrir comme ça à confronté en duel le gros Viking. Tels David et Goliath, le soldat gagna. Et pour symboliser le tout, il tranchat la main du bandit et la lança au fond de l'eau. Ce qui a donné le nom de la ville.

Ouais, c'est bien beau l'histoire, mais qu'est-ce qu'on a fait, nous simples touristes? Hé ben en premier lieu on a fait attention. La Belgique est en pénurie de sel présentement, les voitures sont en pneus d'été, et il y a de la glace noire partout ou presque. Alors quand tu traverse la rue, tu fais attention. On a passé proche de causer un accident quand nous avons attendu qu'une voiture s'arrête complètement avant de traverser au passage piétonnier, et que la voiture derrière a manqué de freins. Nous nous sommes aussi promener dans la ville qui, au contraire de Bruges essaie de marier l'architecture du moyen-age et moderne. Après avoir passé dans la grande place, s'être promené dans le port, nous sommes allés voir l'exposition du Congo Belge au musée de la photo. Assez troublant. Il y avait des photos qui avaient été développées à partir des négatifs des années 1910-1920, et des photos de l'actuel Congo, autonome. Dans les anciennes, il y avait entre autre une femme stoïque qui montrait son châtiment pour adultère, une flèche dans la cuisse.
Notre auberge de jeunesse était, disons, particulière. Un couple de néo-Hippies qui ressemblait étrangement au fameux John Lennon-Yoko Ono, nous accueillaient dans une auberge, pas très propre, qui sentait la clope, dans des dortoirs de 14 personnes. Boomerang qui était écrit sur la porte. Je ne le recommande pas vraiment, si vous pensez dormir.
Le lendemain, après avoir fait le marché d'Anwerpen où les odeurs de gaufres vous font saliver à toutes les 5 minutes, nous sommes allés voir la maison de Rubens, un célèbre peintre, et sculpteur belge. Je ne m'intéresse pas à la peinture particulièrement, mais les 26 ans et moins, c'est 1 euro. J'ai finalement découvert que la troisième dimension, j'en ai besoin pour apprécier quelque chose. Les sculptures d'Hercules, dont celle qui mesure environ 10 pieds avec la peau du lion de Némée, sont vraiment impressionnantes.

Le retour en train, toute qu'une affaire. 5 minutes après être parti, on arrête. Le gars du train viens nous voir en disant qu'il y a un problème avec les breaks, et qu'ils vont nous ramener à la gare la plus proche. Donc nous avons attendus une heure dans le train, prenant des photos et racontant des conneries. Aujourd'hui, la nouvelle des trains qui se sont rentré dedans en Flandre parce qu'un des trains n'a pas fait son arrêt m'a quand même touchée. L'hiver, c'est vraiment de la crotte ici. Pas de sel ni sable, c'est vraiment quelque chose

Et qui c'est les autres québécois dans l'histoire? En premier y'a Sébastien, le gars de Laval qui crée des contacts (c'est pas mal grâce à lui que nous nous connaissons tous aujourd'hui). Il n'as pas de char avec des mags, des néons en dessous et un gros pipe qui fait du bruit, c'est pas un vrai. Ensuite il y a Laure. Elle, c'est l'expérimentée. Elle a voyagé un peu partout dans le monde et elle aime bien se foutre de la gueule de Stéphane. Puis, il y a Chloé. Elle est surtout l'organisée du groupe. Une chance qu'on l'avait sinon, on aurait manqué pas mal d'expositions. Finalement, il y a Stéphane, alias fano, qui est.... l'enrhumé du groupe et qui raconte de savoureuses blagues. Ensuite ya moi, décrivez moi comme vous le voulez bien, mais c'est moi qui a les plus belles faces sur les photos.

Sur ce, il faut que je travaille (WOW!!!)

A+

mercredi 10 février 2010

Nescafé

Je profite de l'après-midi de congé que je me suis accordé pour vous écrire en sirotant un merveilleux café instantané. En fait, ne croyez pas que je fais l'école buissonnière, ooooo que non. C'est que nous avions un cours d'hydraulique fluviale, et celui-ci se donnait le mercredi AM et PM. Jusque la ça va, mais quand le cours n'est qu'une suite d'intégrale que le prof termine par "Tout le monde comprends hein?", c'est plutôt moche. Donc nous avons choisi un autre cours de même valeur au niveau des crédits et celui ci se donne jeudi, fin PM, Management Humain, un cours d'ingénieur en gestion. Je ne suis pas sur, mais il n'y aura aucune dérivée partielle dans ce cours la. Et ça, c'est un sacré poids que nous n'avons plus sur les épaules.

Les étudiants ici, c'est différents. Beaucoup d'entre eux guindaillent (sortent en cerles) durant toute la session, et ne travaillent que dans le blocus(2 semaines de "vacances" avant les examens finaux), jour et nuit, et peut-être même plus. Et ça, ça fait qu'il y a des powas partout sur semaine.

En écrivant le mot powa, ça m'a fait pensé à quelque chose. Hier, il y avait un party pour étudiants étrangers, où il y avait des belges aussi, et nous avons entrepris de montrer des expressions, et des sacres aux gens de la place. On a parlé de foot américain, où les distances se calculent en verges, ce qui fait bien rire les européens. Suite à plusieurs tentatives pour apprendre à sacrer, j'ai pensé à une théorie: les européens parlent le francais avec la bouche crispée et nous avec la bouche molle, c'est donc facile pour nous de "choper" leur accent. Mais eux, détendre leurs muscles maxillaires toujours crispés, c'est compliqué, c'est pourquoi ils ont beaucoup de difficulté à "pogner" le nôtre.

Fin de semaine prochaine, Anvers, ou Antwerpen en néerlandais. C'est fou pareil. Les Wallons et les Flammands ne sont même pas capable d'être d'accord sur le nom des villes.

A+

dimanche 7 février 2010

Fin de semaine intense

Donc, comme je l'a dit plus tôt dans la semaine, j'allais expérimenter des nouvelles choses et comme je tiens mes promesses.....

Les cercles
Finalement les cercles dans lesquels nous sommes allé était vraiment "bien". C'est vraiment crotté, je vous l'accorde, mais je n'ai pas reçu de bières sur la tête. En fait, c'est un gros "club" ou personne ne se prends au sérieux, le cotton ouaté est de vigueur. C'est drole danser sur du Lady Gaga habillé en BS. Le sentiment d'appartenance des belges à leur université est assez important: nombre d'entre eux portent un petit chapeau appelé calotte, en tricot de laine, portant plein d'épingles qui décrivent dans quoi ils se sont impliqués. Il faut absolument s'impliquer pour gagner cette calotte.

Donc bref, les cercles sont des endroits qui puent, sont gluants, glissant, surchargés de personnes, mais je vais y retourner.

Bruges
La chose la plus frappante quand un Québecois dépasse Bruxelles en train, c'est que tout le monde parle le néerlandais. Alors pas un mot ne me dit quelque chose. À l'écrit, on peut deviner des choses comme Eindstation, tu te dois de descendre. Il y a quelques similarités avec l'anglais, mais au niveau oral, niet. C'est vraiment cool comme feeling.

Bruges est une ville d'age médiéval, encore fortifié. Génial. L'architecture est la première chose qui saute aux yeux. Ensuite pour nous rendre à notre auberge de jeunesse, on passe en avant de plein de chocolateries, trop de chocolat, wow!!! Pour avoir des services, on utilise beaucoup plus l'anglais que le français, j'ai l'impression que les Flammands ont le français plutôt loin dans leur.... mmmmm comment dire......priorités. Pour le reste, on s'est promené dans Bruges, goûté des bières qu'on avait pas goûté, rencontrer nos 6 autres codortoireux, 3 françaises, 2 mexicain (dont un qui ronflait comme un moteur de harley) et un Hong kongien.
Parentèse: Les chinois sont réputés pour leur rapidités à remplir une carte mémoire d'appareil photo. Le matin, Wonas, le hong kongien qui s'était couché tôt la veille, viens déjeuner avec nous, et il ne parle pas français, seulement l'anglais. Moi et Fano, c'était correct parce qu'on avait pratiqué notre anglais en jasant de hockey jusqu'à 2h du matin avec un Edmontonien au bar de l'auberge. Alors au bout de 15-20 minutes, il nous dit "let's take a photo". Quoi? Alors un client de l'auberge a prit une belle photo d'un hong kongien et de 2 Québecois avec un chic air. Fin de la parentaise.
Ce qui me marque le plus de Bruges, c'est les églises. On en a visité 3, une avec une sculpture de Michelange(Notre-Dame), une autre dont une toute petite à la fin où les peintures et les vitraux datent de je ne sais pas trop combien d'années(Sint-Salvator) et une il y avait des sépultures de croisés. Cette dernière était accompagné d'un musée ou ils exposaient des oeuvres en soie. Assez peté, ils faisaient tout ça à la main. Ensuite il y avait une démonstration. On se demandait vraiment ce que ça pouvait être. Nous sommes alors arrivés dans une salle surchauffée ou une quizaines de grand-mêre flammandes faisaient leur tissage. Yen avait en TABARNOUCHE du des petits bâtons de bois ou étaient fixés les fils. Et c'était vraiment bizarre d'atterrir dans un club social de grand-mères flammandes. J'aime.
Le lendemain, on est allés se virer à Oostende, sur le bord de la mer du Nord. Église néogothique trop débile. Tout plein de multitudes de petites sculptures, à la main, wow. Et puis il y a la mer, brumeuse comme j'en ai rarement vu, un marché de poisson. J'ai aussi goûté à une soupe aux "mou" je crois que c'est bigorneau le nom, qui était assez bonne.

Je finirais ce billet par une phrase d'Astérix chez les Bretons:
Astérix: C'est toujours brumeux comme ça, l'Angleterre
Jolithorax: Seulement quand il ne pleut pas!
C'est juste la même chose en Belgique l'hiver c'est incroyable. Profitez de l'hiver et du soleil pour moi!!!

A+

jeudi 4 février 2010

Bières

Bon, je ne pouvais pas venir en Belgique et ne pas être frappé par ça, la qualité de la bière ici est écoeurante. Nous on se sent fancy quand on se prends une petite Stella Artois, ici, elle est juste meilleure que la bière de l'épicerie. Mais wow! Dans un bar, pour 3 euros on peut avoir une bière trappiste, c'est à dire une bière brassée par des moines, tranquillement, pas de stress. "Ça goûte le ciel" pour reprendre une expression de Jérôme Landry.

Donc la Belgique étant un pays où la bière coule à flot, il y a la culture de la bière qui va avec. Donc ce soir, moi et des amis québecois, on va s'initier aux Cercle. La définition que j'ai d'un cercle est encore un peu obscure, mais en gros, c'est un endroit où les gens s'habillent avec du vieux linge, et boivent de la bière à pas cher dans des verres en plastique qu'il lancent par terre ou dans les airs une fois que le breuvage est terminé, ou presque terminé. Assez trash disons. Mais, ça fait parti de la culture de LLN alors il faut ben l'essayer hein.

Alors aujourd'hui j'ai fait mon plein de vitamine D, il a fait soleil. Pour une première fois depuis dimanche, il ne pleuvait pas!!! C'est fou à quel point cette température moche est mauvaise pour le moral, et le soleil teeeeeeellllleeeeeement apprécié!!!!

Je vous redonnerai des nouvelles du Cercle et de Bruges probablement dimanche!

A+

lundi 1 février 2010

UCL

M'y voici, je suis rendu, et je vous écrit pour le première fois de ma chambre à LLN.
Aujourd'hui j'ai eu ma première journée de cours et les cours ont l'air intéressant, même si on n'est qu'une 20aine au max dans la classe. Louvain-la-neuve, c'est une ville étudiante. Je crois que c'est 50 % de la population locale qui est étudiante et voiçi un peu d'histoire, remâchée de wikipedia qui montrera pourquoi.

En 1967, la Belgique est divisée, comme elle l'est encore aujourd'hui. D'un côté, il y a les flamands qui parlent le néerlandais au Nord de Bruxelles, et il y a les Wallons au sud. Les 2 territoires s'appellent la Flandre et la Wallonnie et Bruxelles est hybride. En Flandre, mais très près de la Wallonie, il y a Louvain, ou il y a l'Université Catholique de Louvain, université bilingue. Et la Les Flamands ont dit WOOOO, c'est assez, c'est en Flandre, on parle le flammand (l'équivalent du québécois au français pour le néerlandais). Alors notre université deviendra unilingue. Les Wallons, sacrez votre camp. Alors les Wallons, ont trouvé ça bizarre, mais les flamands insistaient. Donc, ils ont construit la ville de Louvain-La-Neuve, sur des terres Agricole au sud de Bruxelles. Comme tout a poussé tout d'un coup, c'était plus facile d'organiser les constructions. Donc donc le centre de LLN est une ville sur dalle, avec un gros stationnement en dessous, et toute la ville est piétonne. C'est aussi une ville créée dans le but d'accueillir des étudiants. Depuis ce jour, il y a l'Université Catholique de Louvain et la Katholieke Universiteit Leuven. En gros, c'est ça qui est arrivé.

Donc, il y a beaucoup d'étudiants. Le reste, c'est des employés de l'Université ou des commerces qui s'y rattachent je crois.

Changement de sujet, nous avons changé de chambre et je suis content de la mienne. Des photos sont sur Facebook pour les curieuses. C'est un petit logement avec une petite cuisine commune. Stéphane, lui, a pris ça pas mal plus grand. Sauf que, quand il s'est couché sur son lit la première fois, les lattes du centre ont lâché, ce qui a engendré un effet domino, et il a pu dormir en V. J'ai pas encore rencontré mes colocs.

Retour en arrière: J'ai 17 ans, j'entre dans un bar tout fier de moi. Après une soirée avec 20$ de budget, j'arrive chez moi et je sacre tout mon linge au lavage parce qu'il sent la boucane. La même chose m'est arrivée samedi passé. Tout le monde fume!!! Sur la piste de danse, tout le monde a sa clope dans les mains. Point positif: J'ai goûté à 3 pintes d'excellente bière avec 10 euros. A ouais, et la bise en hommes, c'est surprenant tsé.

Donc c'est tout, en fin de semaine, nous allons à Bruges. Lââââ on va en avoir de la bonne photo.

Ciao

Vincent