mercredi 10 février 2010

Nescafé

Je profite de l'après-midi de congé que je me suis accordé pour vous écrire en sirotant un merveilleux café instantané. En fait, ne croyez pas que je fais l'école buissonnière, ooooo que non. C'est que nous avions un cours d'hydraulique fluviale, et celui-ci se donnait le mercredi AM et PM. Jusque la ça va, mais quand le cours n'est qu'une suite d'intégrale que le prof termine par "Tout le monde comprends hein?", c'est plutôt moche. Donc nous avons choisi un autre cours de même valeur au niveau des crédits et celui ci se donne jeudi, fin PM, Management Humain, un cours d'ingénieur en gestion. Je ne suis pas sur, mais il n'y aura aucune dérivée partielle dans ce cours la. Et ça, c'est un sacré poids que nous n'avons plus sur les épaules.

Les étudiants ici, c'est différents. Beaucoup d'entre eux guindaillent (sortent en cerles) durant toute la session, et ne travaillent que dans le blocus(2 semaines de "vacances" avant les examens finaux), jour et nuit, et peut-être même plus. Et ça, ça fait qu'il y a des powas partout sur semaine.

En écrivant le mot powa, ça m'a fait pensé à quelque chose. Hier, il y avait un party pour étudiants étrangers, où il y avait des belges aussi, et nous avons entrepris de montrer des expressions, et des sacres aux gens de la place. On a parlé de foot américain, où les distances se calculent en verges, ce qui fait bien rire les européens. Suite à plusieurs tentatives pour apprendre à sacrer, j'ai pensé à une théorie: les européens parlent le francais avec la bouche crispée et nous avec la bouche molle, c'est donc facile pour nous de "choper" leur accent. Mais eux, détendre leurs muscles maxillaires toujours crispés, c'est compliqué, c'est pourquoi ils ont beaucoup de difficulté à "pogner" le nôtre.

Fin de semaine prochaine, Anvers, ou Antwerpen en néerlandais. C'est fou pareil. Les Wallons et les Flammands ne sont même pas capable d'être d'accord sur le nom des villes.

A+

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