mardi 27 juillet 2010

De retour dans la Belle Province

Plus d'un mois sans écrire sur ce blog. Mais j'ai tout de même écrit un peu, mais pour moi même, histoire de passer le temps. Durant ce blocus infernal, j'ai cru sérieusement devenir fou. Mais pour ne pas vous inquiéter trop, j'ai décidé de le garder pour moi. La morale de cette période la plus dure de tout ce voyage; ce qui ne tue pas rends plus fort. C'est ce dicton qui m'a permis de continuer à étudier.

Les jours d'études ne se comptaient plus et ça s'est terminé brusquement, où les jours restant en Belgique se comptaient que sur les doigts d'une main. Le week end à Porcheresse chez Émeraude aura été une brève accalmie dans ma tête, mais un choc au niveau du coeur (si on considère que ce coeur ne sert pas de pompe à sang mais bien de siège des émotions). Ensuite, 2 examen, et on termine ça par le bal des busés. Ce qui s'y est passé ne se dit pas vraiment sur un blog, mais bon. Si l'occasion se présente je vous en parlerai un peu.

Et après ce jour, tout ces amis et amies auxquels je devais dire adieu au compte-goutte. Chacun, un à un, environ un par jour je leur disais qu'il faut se revoir un jour, maximum 10 ans. Les premiers, tu ne le réalises pas trop. Les derniers, tu réalises que finalement, c'est terminé. Ces "crisses" des bons amis que tu dois quitter, et bien c'est vrai. Le seul moyen de les afonner durant les prochains jours sera de le faire sur Skype. Tu te mords les lèvres, regarde dans les airs, fait toutes les grimaces du monde pour t'empêcher de craquer.

Mais tu regarde de l'autre côté; tu vas revoir tes amis et amies que tu n'as pas vu depuis 6 mois, voir un an pour d'autres. Et pour ça, t'es vraiment content. Wow le beau mélange d'émotion. Ça sonne un peu comme la toune Maniaco-Dépressif des Chick'n Swell, en moins grave tout de même. Mais bon, je n'ai pas le trop le temps de me morfondre, je vais en Espagne où il y a la coupe du monde de Foot, Barcelone, Valence et plein d'autres trucs.

L'Espagne, c'est chaud, ensoleillé, riche en histoire. J'ai mis pas mal de photos entre temps sur Facebook. Ces photos la décrivent bien ce qu'on a fait. On a pas eu les séries de la coupe Stanley, mais on a eu la Coupe du Monde que l'Espagne a gagné. Ça s'équivaut presque héhé.

5 jours avant notre départ de Paris, nous passons par la Belgique pour aller chercher nos valises qui pèsent soit disant 1000kg. Merci encore Emeraude et Nuts pour les avoir transportées. Mais qui dit Belgique dit mauvais temps. Et nous sommes tombés sur l'orage de la décennie et je vous explique. En entrant dans le train à Charleroi, en avalant quelques grains de sables que le vent "pré-orage" amène, nous nous croyons en sécurité jusqu'à Louvain-la-Neuve. Et la la drache, comme disent les belges, il mouille à sieaux pour les Québécois. Vent, et obscurité se mettent de la partie aussi. Entre 2 station, le train ralenti jusqu'à s'immobiliser. Pas moyen de continuer, l'électricité a été coupé, des arbres sont tombés sur les lignes. On avait presque le goût de dire PUTAIN!!!!. Après 1h30 immobilisés, le contrôleur nous propose de sortir par la sortie d'urgence, pour aller à la gare de Tilly à pied, 500m plus loin. Et à partir de la, nous nous sommes quêté un lift pour retourner à LLN, au travers des arbres de 6m de haut cassés sur la route et des champs où les vaches broutaient les feuilles des arbres tombés. Autre belle aventure signée SNCB.

Après avoir dormi chez Nuts, nous allons vers Paris. Belle ville cette Paris, dommage que pour les parisiens, elle est souvent la plus belle ville du monde et ils sont nécessairement supérieur à toi pour cette raison. Encore une fois, pour cette partie, je me contenterai des photos que je mettrai prochainement sur la grande toile. Finalement, à l'aéroport Charles de Gaule, nous entendons que nous allons à Montréal; des accents Québécois tout partout. Ça fait bizarre. Le premier réflexe: maudit qu'ils parlent mal.... c'est vraiment bizarre ressentir ça. (Après une semaine, on s'habitue on est revenus à nos racines)

Donc je suis finalement retourné chez moi, j'ai même croisé un jeune orignal dans le parc des Laurentides. J'ai passé une soirée avec ma soeur et mes amis Québécois rencontrés en Belgique à Montréal. Haaa le décalage. En arrivant à Alma vers 8h30 du soir, j'ai été attaqué par 5 filles qui m'attendaient avec une quantité industrielle de balounnes d'eau, et de bouteilles d'alcool. Quel accueil, c'était vraiment génial, même si ma face trahissait mon grave manque de sommeil. J'ai veillé jusqu'à 11h avant de tomber, il faut dormir des fois.

C'est donc fini cette expérience. Je voulais moins procrastiner, je n'ai pas réussi. Mais au travers de toutes ces expériences, j'ai pris une confiance en moi que je n'aurais pas pu avoir autrement. Une vision des choses avec un angle différent; par exemple qu'il faut faire attention à notre environnement, parce qu'en Belgique, l'eau, les rivières, les sols, tout a été contaminé, voir pollué par l'être humain. Il faut être conscient de cette richesse et ne pas la gaspiller. Mais surtout, des rencontres extraordinaires dont je me rappellerai toute ma vie, et que je leur paie même une soirée au complet si un jour, ils et elles décident de faire un détour par la Québec. J'espère qu'on va se r'voir.

C'est donc la que se termine ce blog. J'espère que vous avez bien aimé ce qui y a été écrit. Au plaisir de vous revoir en personne!!!

jeudi 17 juin 2010

L'évaluation belge

Ça y est, j'ai commencé mes examens. Enfin je vois la pile de syllabus à apprendre qui commence à descendre( ou en réutilisation qui sert à soulever mon ordi qui chauffe incroyablement ces temps ci). 2 examens sur les 7 prévus sont fait. Les examens écrit, ça passe encore; l'examen de management était de ce type et je crois sincèrement que je vais "cartonner". Mais les examens oraux, c'est spécial. Personne n'a la même question. Et si tu a le malheur de tomber sur le 10% que tu n'as pas vraiment étudié, c'est plus proche du 0% que du 90%. Mais bon on s'habitue j'imagine.

Alors pour faire passer le temps, j'ai fini par planifier un voyage avec Stéphane, qui, en passant, s'est auto-coupé les cheveux avec une dextérité néandertalienne. On s'en va en Espagne. J'ai bien hâte de voir Gérone, Barcelone, Tarragone, Valence et Alicante. Plage, tapas, festivals, soleil... la belle vie quoi.

Je réalise que ce billet écrit sur une gosse est probablement un des dernier de ce voyage. Quel session cool. Mais j'ai quand même bien hâte de vous revoir, Québécois.

Je retourne à mes notes de cours, examen demain!

a+

samedi 5 juin 2010

Sous le soleil de Montpellier

Ça y est, j'écris sur un autre voyage, ce qui est nettement plus intéressant que lorsque je me plaint que j'ai de l'étude et tout. Bon voilà: j'avais 3 semaines de blocus, soit nettement trop de temps à LLN à rien faire alors j'me suis poussé dans le Sud de la France, où j'ai été hébergé chez Claudia, une amie maintenant Docteure (vu que j'écris ce message avec un léger délai). Alors voila comment ça s'est passé.

Aéroport de Charleroi-Belgique: Mon sac à dos est rempli, mais à craquer. J'essais de le faire entrer dans le "sizer" pour l'entrer dans les bagages à mains. Fuck. J'essaies toutes les dispositions possible.... merde.... ma face devient rouge, des gouttes de sueur coulent dans mon dos. Bon, je vais être obligé de laisser mon matelas de sol à l'aéroport. Je prends l'avion un peu déçu mais bon, je vais dans le Sud.

Atterrissage. Première chose qui frappe: ma petite veste est vraiment de trop; il fait 28-30, gros soleil, Wow, c'est loin du climat de la Belgique. Comme la navette de l'aéroport n'arrive que dans 1h, je prends un taxi avec 4 autres voyageurs. Deuxième chose qui frappe: l'accent. Mais c'est telllement chaud comme accent. J'adore. Le voyage commence bien. Ensuite, je rejoint Claudia et ses amis Québecois ou on va souper dans un merveilleux petit resto.

C'est alors que vient dans la conversation le volume d'une bouteille de vin. Et je m'exclame, en grand connaissaur, "C'est septante-cinq centilitres". Les autres me regardent avec un air un peu bizarre face à cette nouvelle expression. FUCK!!! Même avec des Québécois, je prends des expressions belges. Je ne croyait pas m'être autant fait assimiler par les Wallons.....


Vendredi: Étude sur un banc de parc, et plage en après midi. Et bon petit souper avec un peu trop de vin de table. Mais je tiens tout de même a préciser que le litre de vin supplémentaire n'était pas mon idée. Samedi, Claudia travaille en avant midi, et nous avons l'après midi. Nous avons comme idée d'aller à Avignon, mais 28 Euros pour une demi journée, c'est cher. Nous allons donc au Zoo de Montpellier. "Dans le tram, j'ai jamais vu de contrôleur" me dit Claudia. C'est bon ça, ça coûte pas cher se déplacer à Montpellier. Ce qui devait donc arriva, nous voila cernés des 2 côtés par une armée de contrôleurs qui prennent d'assaut le tram. "Euh, j'pensais qu'on pouvait acheter le billet dans le tram, comme dans les train", dis-je innocemment au contrôleur en appuyant sur mon accent québecois. "Tu peux l'acheter à l'intérieur, et c'est 28 euros". .... Le même prix que le billet de train Montpellier-Avignon aller-retour. Une chance que l'entrée du zoo était gratuite. Et c'était cool en plus, autant que le petit macaque qui faisait la pose pour nous

Le lendemain. Nîmes. Nemeasus, de son nom d'ancienne colonie romaine. Donc il y a plein de trucs datant de l'époque romaine; Arène, Tour magne, Temple de Diane, Maison carrée. Vraiment intéressant. Les arènes, c'est comme le Colisée de Rome, mais en plus petit et en mieux conservé. Visite avec audioguide qui nous parle de l'histoire romaine, de la gladiature, de la toromachie, vraiment intéressant. Le soir je reste en auberge de jeunesse pour aller visiter le Pont du Gard le lendemain.


Alors, je me rends à la gare routière pour prendre un bus jusqu'au fameux pont, et la, c'est vraiment tout un chiard, dont je vous épargnerai les détails, et je suis à ma dernière journée dans le sud de la France avant mon départ le lendemain. Pile ou face: Aller voir ce viel aqueduc romain pour satisfaire mes intérêts de futur ingénieur civil, ou me faire chauffer la couenne à la plage? La plage a gagné, je ne pouvais rien y faire. Petit teint assez rosé à mon retour en Belgique.

À ouais, je parlait avec une Costa Ricaine, qui passait par la Belgique dans l'avion, et me demandait comment c'était la Belgique. Elle l'a su par elle même lorsque l'avion s'est mis à descendre dans les nuages.

De retour au béton précontraint.

A+

mardi 18 mai 2010

Du coq à l'âne

Ouais, je regardais ça et ça faisait longtemps que j'avais pas mis mes pensées sur la blogosphère, alors j'en profite un peu, ce midi.

L'abandon de mon blog, on dirait que ça se fait automatiquement. Au début, tu vis plein de choses nouvelles: pas de soleil, Europe, canettes de bières partout. Maintenant, c'est rendu chose quotidienne, lorsque je sors de ma chambre d'hermite. Parlant d'hermite, c'est fou à quel point rester seul dans une chambre peu rendre fou. 1 jour sans voir personne, c'est long. À y repenser, j'opterais probablement pour un kot avec un espace commun, genre salon, pour être capable de faire le plein de vitamine S (S pour social).
À force d'être de rester dans ma chambre, j'me suis premièrement rendu compte que je devenais fou, et ensuite qu'il me manquait de vêtements. Pas sur moi, mais des vêtements, tsé beau la, pour la vie de tous les jours. Alors c'est pourquoi moi et Sébastien, le lendemain d'une soirée pour Erasmus espagnol dans laquelle nous nous sommes incrustés, nous sommes allé à Liège pour magasiner. Une pierre, 2 coups ( à ne pas mélanger avec 10 bières, un coup), nous sortions de Louvain, et nous pouvions nous vêtir. Hic! Nous n'avions pas de fille avec nous. Alors, nous nous sommes surtout promené, manger des gaufres liégeoises, apprécier l'accent si distinct des liégeois. Bon j'ai quand même trouvé un pantalon et un polo.

Polo que j'ai porté pour la première fois ce matin, lors de notre exposé en pollution de l'environnement, sur les sables bitumineux. Nous n'avons pas trop eu l'air con devant les prof qui nous bombardaient de question à la fin. Nous avons aussi réussi à intégrer l'espagnole qui est totalement incompréhensible avec sa manière de parler un français qui ressemble plus au Catalan. Je crois tout de même que ça a bien été.
Été. Je vais parler d'été. Je vous envie un peu le Québec. Tous vos messages de beau temps tandis qu'ici, ben il pleut 2 jours sur 3. MAIS, vu que nous sommes à la latitude de la Manic, il y a de la clarté jusqu'à 10h. Alors un soir où il ne pleut pas, c'est trop bien de jouer au freesbie à côté du lac vide de Louvain-la-Neuve tout en étant envouté par les odeurs du BBQ de charbon ou frétillent les pièces de viandes.

Pièce de viandes/ C'est un nom que j'aime/ Pièce de viande /c'est un nom composé!!!!!

Je crois vraiment qu'il faut que je sorte( J'ai tout de même exagéré un peu mon état, histoire de donner le show :p)

A+

vendredi 7 mai 2010

Histoire d'un jeudi soir

Ça y est. Je retourne ou tout à commencé. En ce jeudi soir, je marche dans un petit chemin sombre de Louvain-la-Neuve. J'ai enfilé mes plus beaux habits; chemise carottée, pantalons croutés et sabots de caoutchouc achetés à 2 euros dans un marché d'Anvers. Après avoir rejoint des amis, j'entre dans cette salle où une odeur âcre me sauterait au nez si je ne m'y étais pas habitué. Je me dirige vers la Lux, ce cercle dans lequel tout à commencé.

Durant la journée, j'ai été un peu nostalgique. C'est la dernière guindaille à vie. Durant ces derniers mois, j'ai appris à afonner, reporter le même pantalon qui se tient seul jusqu'au niveau des genoux, a tenir plus de 6 verres avec les 2 mains, sans toutefois en reverser.... trop. Être tolérants à n'importe quelle mixture qui couvre le sol qu'on reçoit en pleine gueule parce qu'une guindailleuse trouvait ça drôle, gueuler les Yeux d'Émilie de Joe Dassin en tapant sur le bar sur lequel le "barman" a versé de l'eau, uriner dehors parce que les toilettes sont trop écœurantes, jeter mes gobelets par terre parce que ça empêche de danser, le roulage de pelle, ..... Mon dieu, qu'est-ce que je suis devenu? C'est une université soit-disant catholique qui m'a changé à ce point?

Tout ces trucs qui paraissaient barbare au début, je m'y suis habitué, et PUTAIN que j'ai passé du bon temps. Pourquoi est-ce que j'ai trippé à ce point? Je suis allé au Beckett's (club plutôt branché de LLN, un vrai club dans lequel tout les drink coûtent atrocement cher) en fin de semaine dernière, et je regardais les gens danser et il y a tellement de gens qui jouent une game, ça me perturbe. Mais ça va être la même chose au Québec, mais sans BW (prononcé Bé-oué). Dans les cercle, tout le monde est un peu dégueu, crade, quasiment comme une initiation à l'Université. Aucun complexe avec personne. C'est ce qui est fascinant.

Mais bon, nous avons tout de même même fini la soirée en gueulant "Louvain-la-Neuve, Tu ne dors jamais la nuit, Tu me fais chanter, Sans arrêter, On fête toute l'année, parfois on pleure en juin, mais non jamais, jamais je ne t'oublierai!" dans la rue parce que le DJ, qui ne mérite vraiment pas un titre pareil, n'a pas fini la soirée avec cette chanson. De beaux moments.

Merci à tous ceux et Celles qui ont rendu nos soirées si "inoubliables"

dimanche 25 avril 2010

Le fun commence

Et voilà, on y est. C'est le moment où la guindaille doit prendre le bord pour laisser place aux syllabus qu'il faut apprendre par coeur. Mais quelle semaine rocambolesque que j'ai eu!!! L'après Pâques, c'est intense. Trêve de qualificatifs, je vais vous expliquer, si ça vous tente bien sur, les moment croustillants, qui se sont passés. Mais, pas tous quand même, il faut que je m'en garde pour raconter à vive voix.

Lundi: Pour notre cours de management, on devait faire des entrevues avec des gens en entreprise. Pour simplifier la chose, on a trouvé une grande entreprise qui a un bureau directement sur Louvain-La-Neuve. Alors lundi PM, on a une entrevue de planifiée, alors nous avons tout préparé; liste de questions annotées, caméra pour enregistrer, bonne humeur.... On arrive au bureau à l'heure tapant (il est important de ne pas arriver trop tôt en Belgique, sinon, l'hôte n'a pas toujours le temps de se préparer). Surprise!!!! L'homme avec qui on a un rendez-vous est affecté au bureau de Seilles, près de Namur. Bon si vous ne connaissez pas trop la Belgique, c'est à une heure de train de LLN. Morale de l'histoire: c'est aussi de dire l'emplacement exact lorsqu'on fixe un rendez-vous. Tout s'est réglé comme un charme, nous sommes allés à Seille pour faire les entrevues

Jeudi: Bang!!! La Belgique explose. En fait le gouvernement. 5e démission du premier ministre Yves Leterme. C'est la 2 ou 3e fois que sa démission porte sur l'unilinguisme des banlieues de Bruxelles. Pour résumer; il y a 3 entités en Belgique, l'équivalent des provinces canadiennes. La Flandre, néerlandophone, la Wallonie, francophone, et Bruxelle-capitale, au centre qui est bilingue. Mais dans les faits, Bruxelles est plus francophone. Et elle est plus enclavée dans la Flandre, même si tout près de la Wallonie. Alors les banlieues francophones de Bruxelles débordent dans la Flandre. Et certains Flamands, pour contrer ça, veulent exiger que tout les services communaux soit en néerlandais pour que les francophones ne sachent plus rien faire (belgicisme voulu dans la dernière phrase). De plus, les francophones qui sont en Flandre ne pourraient voter que pour les partis flamands. Et les partis, au parlement, sont soit francophones, soir flamands, il n'y a AUCUN parti qui est capable de faire cohabiter les 2. Alors, c'est un peu le zoo. il suffit qu'un des partis flamands (qui sont majoritaire en Belgique) quitte la coalition pour que le gouvernement n'aie plus la confiance de la chambre et qu'il ne se voit obligé de démissionner. De plus, les flamands et les wallons ont vraiment une relation immensément plus tendue que le Québec et le Canada. Je dirais même qu'il y a des courants plus que raciste entre les 2. Bref, c'est normal que ça dérape ce gouvernement, et je n'ai aucune idée comment ils vont régler ça.

Vendredi: Premier examen du quadrimestre. Examen oral. Une question. Seul avec le prof. 15 minutes. Et je m'attends à une sorte de résolution de problème. Non!!! Le prof avait envoyé ce que je croyais être des thèmes, mais c'était les questions. Et le côté théorique, je ne l'avais pas vraiment développé à Sherbrooke, alors je me suis fais mais rincer!!!! Quand le prof te regarde avec un peu de pitié en te demandant combien ça te prend pour passer au Canada, ça fait mal à l'orgueil. Mais bon. Je saurai à quoi m'attendre pour les prochains examens oraux alors, c'est déjà ça de prix. Il me reste qu'à réentrainer mon cerveau pour être capable de me concentrer une couple d'heures sans trouver milles choses à faire dont la vaisselle, me brosser les dents, du balayage, écrire sur mon blog...... Faut j'y aille la.

A+

jeudi 15 avril 2010

Vacances de Pâques

10 jours, c'est ce que nous avons passé, moi, Stéphane, Sébastien et Laure en Slovaquie, Autriche et Slovénie. Je dois vous dire qu'on en a profité en masse; beau temps, belles rencontres et surtout des fous rires à n'en plus finir. Voici donc un résumé de ces 10 jours, gracieuseté des vacances de Pâques

Jours 1 et 2 : Bratislava, Slovaquie dimanche de Pâques et lundi de Pâques

Notre Boeing 737 atterrit à l'aéroport de Bratislava vers 14 h. 15 degrés environ. Wow quel contraste avec la Belgique. Chaleur et soleil. Yeah. Deuxième image qui frappe, on est en ex-URSS. "L'architecture", si on peut appeler ça tel quelle est toujours pareille. Ensuite, il y a la gueule des gens. Des gueules soviétiques, ça ne trompe pas; arcades sourcilières développées, mâchoire carrée, ce n'est pas difficile de remarquer ces différences.

Donc on arrive à l'hostel, et le gars à l'accueil nous dit que dimanche de Pâques, et le lundi, c'est fête nationale. Et dans le mot fête, il y a surtout congé, donc il nous dit que tout est fermé. MERDE!!!! Mais finalement, on se met à déambuler vers le vieux Bratislava, ou on trouve un McDo d'ouvert, donc, on se gâte. Parlant du vieux Bratislava, c'est la seule partie qu'on a vue de la capitale slovaque qui est belle. Petite, mais belle.

Lundi de Pâques, il pleut. Alors, tous les musées sont fermés, impossible de déambuler comme la veille, alors on fait comme tout bon touriste; du shopping!!!! J'me suis trouvé une belle paire de 47 pour remplacer mes vielles Merrells qui ont beaucoup voyagé, disons. C'est le fun pour ça la Slovaquie, 60 euros pour des espadrilles en cuir, ça se prends bien. Mais bon, on fini par s'écoeurer, et on joue au trou d'cul (les cartes je parle). Demain Vienne, Autriche.
Jours 3 et 4 : Viennes, Autriche

Alors la il fait beau. Et quoi que tous ces frileux pensent de moi, je porte ma paire de shorts. C'est tellement confortable le style shorts-gilet de laine... Chloé et son amie Marie-Michellessont en même temps que nous à Bratislava, donc elles nous accompagnent à Vienne. On prend donc le train entre Bratislava et la capitale autrichienne, environ 60 km, 50 minutes. Et Vienne, ou Wien en allemand, c'est beau en géritol. C'est fou l'effet que le changement de pays peut avoir sur le décor. Première destination : le château de la célèbre princesse autrichienne, qui fait rêver les demoiselles avec nous. Diagnostic des filles qui ont payé les 15 euros pour y rentrer : Sissi, c'était une "bitch". Imbue d'elle-même, et probablement anorexique, elle passait des heures à se toiletter dans son palais, et elle faisait suer son mari qui lui, l'aimait. AAAAA ces princesses..... Nous pendant ce temps, on visite les jardins où l'entrée est gratuite et on se fait chauffer la couenne au soleil. Soleil+Blond= ROUGE. Mais bon, on en profite. On va aussi se promener dans le quartier piétonnier de Vienne. Quel bel endroit; bâtiments presque entièrement blancs, sculptures. C'est GÉNIAL.


Deuxième jour, on continue à déambuler dans Vienne, et finalement on visite le cimetière de Vienne. Ce n’est pas qu'on est des fous braques, mais on a entendu dire que c'est un endroit vraiment très beau où sont enterrés les plus grands musiciens classiques de l'histoire; Beethoven, Strauss et une stèle en l'honneur de Mozart, qui a été enterré dans une fosse communautaire à l'époque. C'est une beau petit tour de tramway pour s'y rendre, mais ça vaut la peine.
Cathédrale de Vienne
Délire dans les jardins de Sissi


Jours 5 et 6 : Salzbourg, Autriche

Première chose qu'on remarque en arrivant à Salzbourg, c'est les montagnes. Cette ville en bordure des Alpes est simplement magnifique. Le soleil et le 15 degrés de mercure ont tout simplement rajouté la cerise sur le sundae.
Donc, la première journée, nous allons nous promener dans la vieille ville de Salzbourg. La mélodie du bonheur est très présente dans cette partie de la ville; un peu partout, on vend des journées de touristes à 33 euros par personne pour aller visiter les lieux où a été tourné le film, et les endroits où a vécu la vraie famille Von Trapp. Saviez vous que le vrai capitaine Von Trapp avait fait parti des forces de la marine hitlérienne durant la 2e guerre mondiale? Bah, pas moi. Après quelques photos, on grimpe au château qui surplombe Salzbourg, et nous y entrons. Visite guidée au menu. Quelle vue que nous avions lorsque nous étions au point le plus haut du château. On apprend aussi que le nom Salzbourg vient du commerce du sel qui s'y transigeait à l'époque (Salz= Sel en Allemand).Point négatif cependant; il faut que ça roule les visites, alors le guide qui nous accompagne ne fait que nous presser. Un peu plus, il sortait le "taser" pour nous pousser vers la sortie de la plus haute tour. Mais c'est un must pour voir la ville.


Le lendemain, on se délie les muscles. On grimpe le Gaisberg : dénivelé de 800 mètres. C'est donc ici qu'on se rend compte que la Belgique, ça n'a pas été bon pour notre santé. Mais quel point de vue génial! De plus, il y a une gang de parapentistes qui s'élancent du haut de ce sommet. C'est alors que je décide que c'est une autre chose qu'il faut que j'essaie dans ma vie. En redescendant, je me rends compte à quel point mes genoux sont devenus faible. Mais, no pain, no gain comme on dit. Finalement, on se recouche tôt, crevés, et le lendemain, on prend un autre de ces dispendieux trains autrichiens pour se rendre en Slovénie, à Bled plus exactement.






Jours 7 et 8 : Bled Slovénie

Pour se rendre à Bled, 2 trains, 1 transfert. Dans le 2e train, c'est le genre de train comme dans Harry Potter, avec des cabines. Comble de bonheur : les fenêtres s'ouvrent!!!! Donc, nous en profitons pour prendre de grandes bouffées d'air slovène dans 'yeule.


Nous arrivons donc a Bled, où nous allons dans une auberge au 2e étage du George Best bar. George Best, c'est un ancien joueur de foot irlandais alcoolique bourré de talent. Certains disent qu'il était plus talentueux que Pelé, joueur brésilien presque mythique. Pas étonné que la gérante soit irlandaise. En parlant avec Holly, la gérante, elle nous recommande d'aller marcher dans une gorge ou coule une rivière turquoise. Pourquoi pas, nos jambes sont très endolories par la randonnée de la veille, alors longer une rivière ne fera que nous dégourdir un peu. Elle vient alors nous y reconduire dans son Eurovan irlandais avec le volant à droite. Mais, en Slovénie, on ne comprend pas grand-chose de ce qui est écrit sur les pancartes, alors pas étonnant qu'on se soit un peu perdus sur le chemin du retour.



Le soir, on sort au bar. C'est un petit bar d'habitués slovènes. Lorsqu'on y entre, on se fait dévisager comme si 4 Africains rentraient à l'Autre Place d'Hébertville en parlant un dialecte de chez eux. Ensuite, on s'assoit au bar et on regarde le barman préparer les drinks en sirotant notre bouteille de Lasko (prononcé Lashko). HORREUR!!!!! Ils mélangent tout avec du Fanta (équivalent européen de l'orange Crush). Bière Fanta, ça va. Vin rouge-Fanta, vin rouge-Cola, Vin blanc-eau pétillante, ça fait drôle. Greg, le barman nous explique alors que ces mixs sont faits à partir d'un vin slovène qui goute particulièrement le vinaigre. Ça passe. Demain, on se lève tôt et on grimpe la petite colline qui nous permettra de voir le lac Bled dans toute sa splendeur.

Suite à une aventure consistant à une recherche d'ATM qui prend la Visa et d'un déjeuner potable dont je tairai les détails, nous nous mettons à l'ascension de la colline qui surplombe Bled. Encore un peu perdu, mais de toute manière, nous voyons notre but en face de nous. Arrivés en haut, c'est comme sur les cartes postales; lac bleu, île au centre où est posté une église, monastère ou quelque chose du genre, montagnes enneigées en arrière-plan. Ça, c'est la vraie vie. Nous redescendons, et avec notre entrainement subi l'avant-veille, nous avons encore du jus. Nous grimpons alors la falaise où est posté le château de Bled, pour y prendre un bain de soleil bien mérité. La journée s'achève, et nous profitons d'une dernière soirée au George Best Bar pour y gouter un mix de bière Union-Fanta. Pas mauvais, mais on s'habitue bien aux bières belges.




Jours 9 et 10, Ljubljana, Slovénie. (prononcé Loubliana)

Rien de spécial dans cette ville où 100 % de nos journées ont eu de la pluie. Marche dans la vieille ville, visite de musée, dégustation d'un hot dog slovène infecte et une soirée ou le mot oubli dans la prononciation francisée de la ville prend tout son sens pour quelques-uns d'entre nous. Chapeau au gars de l'hostel Zeppelin qui s'est levé à 5h30 le matin de notre départ pour sortir le déjeuner parce que nous prenons le bus qui nous mènera à Trieste, Italie. ( L'orthographe slovène pour Trieste est Trst. Plutôt louche comme prononciation)

Mercredi à l'aéroport, nous nous plaignons un peu. Ryan air donne un délai d'1h30 sur son vol. Et merde!!! Nous qui étions déjà arrivés d'avance à l'aéroport. Mais en regardant les nouvelles, je suis content, et je souhaite bonne chance a ceux qui sont encore dans les aéroports européens à la suite de l'explosion du volcan islandais qui contient toutes les lettres de l'alphabet.

Maintenant, fini les vacances, il faut commencer à travailler, malgré le soleil et les terrasses qui ont commencé à montrer le bout de leur nez à Louvain-la-Neuve.



A+