vendredi 7 mai 2010

Histoire d'un jeudi soir

Ça y est. Je retourne ou tout à commencé. En ce jeudi soir, je marche dans un petit chemin sombre de Louvain-la-Neuve. J'ai enfilé mes plus beaux habits; chemise carottée, pantalons croutés et sabots de caoutchouc achetés à 2 euros dans un marché d'Anvers. Après avoir rejoint des amis, j'entre dans cette salle où une odeur âcre me sauterait au nez si je ne m'y étais pas habitué. Je me dirige vers la Lux, ce cercle dans lequel tout à commencé.

Durant la journée, j'ai été un peu nostalgique. C'est la dernière guindaille à vie. Durant ces derniers mois, j'ai appris à afonner, reporter le même pantalon qui se tient seul jusqu'au niveau des genoux, a tenir plus de 6 verres avec les 2 mains, sans toutefois en reverser.... trop. Être tolérants à n'importe quelle mixture qui couvre le sol qu'on reçoit en pleine gueule parce qu'une guindailleuse trouvait ça drôle, gueuler les Yeux d'Émilie de Joe Dassin en tapant sur le bar sur lequel le "barman" a versé de l'eau, uriner dehors parce que les toilettes sont trop écœurantes, jeter mes gobelets par terre parce que ça empêche de danser, le roulage de pelle, ..... Mon dieu, qu'est-ce que je suis devenu? C'est une université soit-disant catholique qui m'a changé à ce point?

Tout ces trucs qui paraissaient barbare au début, je m'y suis habitué, et PUTAIN que j'ai passé du bon temps. Pourquoi est-ce que j'ai trippé à ce point? Je suis allé au Beckett's (club plutôt branché de LLN, un vrai club dans lequel tout les drink coûtent atrocement cher) en fin de semaine dernière, et je regardais les gens danser et il y a tellement de gens qui jouent une game, ça me perturbe. Mais ça va être la même chose au Québec, mais sans BW (prononcé Bé-oué). Dans les cercle, tout le monde est un peu dégueu, crade, quasiment comme une initiation à l'Université. Aucun complexe avec personne. C'est ce qui est fascinant.

Mais bon, nous avons tout de même même fini la soirée en gueulant "Louvain-la-Neuve, Tu ne dors jamais la nuit, Tu me fais chanter, Sans arrêter, On fête toute l'année, parfois on pleure en juin, mais non jamais, jamais je ne t'oublierai!" dans la rue parce que le DJ, qui ne mérite vraiment pas un titre pareil, n'a pas fini la soirée avec cette chanson. De beaux moments.

Merci à tous ceux et Celles qui ont rendu nos soirées si "inoubliables"

2 commentaires:

  1. Wow, tu fesse dans l'émotion mon Vince! La seule chose que je peux dire, c'est que la guindaille n'aurait jamais été aussi plaisante sans toi, qui prenais tant plaisir à te faire a-fonner par des Belges quand tu étais sûr de perde, à rouler des pelles dans yeule et, sans oublier, danser avec oh combien d'ambiguïté! Peut-être que la guindaille est fini à LLN, mais il nous reste de beaux moments à vivre que ce soit en Belgique ou à notre retour au Québec!

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  2. Mais je te renvois, OH comment le compliment!!! On est une sacré équipe de party.

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