mardi 27 juillet 2010
De retour dans la Belle Province
Les jours d'études ne se comptaient plus et ça s'est terminé brusquement, où les jours restant en Belgique se comptaient que sur les doigts d'une main. Le week end à Porcheresse chez Émeraude aura été une brève accalmie dans ma tête, mais un choc au niveau du coeur (si on considère que ce coeur ne sert pas de pompe à sang mais bien de siège des émotions). Ensuite, 2 examen, et on termine ça par le bal des busés. Ce qui s'y est passé ne se dit pas vraiment sur un blog, mais bon. Si l'occasion se présente je vous en parlerai un peu.
Et après ce jour, tout ces amis et amies auxquels je devais dire adieu au compte-goutte. Chacun, un à un, environ un par jour je leur disais qu'il faut se revoir un jour, maximum 10 ans. Les premiers, tu ne le réalises pas trop. Les derniers, tu réalises que finalement, c'est terminé. Ces "crisses" des bons amis que tu dois quitter, et bien c'est vrai. Le seul moyen de les afonner durant les prochains jours sera de le faire sur Skype. Tu te mords les lèvres, regarde dans les airs, fait toutes les grimaces du monde pour t'empêcher de craquer.
Mais tu regarde de l'autre côté; tu vas revoir tes amis et amies que tu n'as pas vu depuis 6 mois, voir un an pour d'autres. Et pour ça, t'es vraiment content. Wow le beau mélange d'émotion. Ça sonne un peu comme la toune Maniaco-Dépressif des Chick'n Swell, en moins grave tout de même. Mais bon, je n'ai pas le trop le temps de me morfondre, je vais en Espagne où il y a la coupe du monde de Foot, Barcelone, Valence et plein d'autres trucs.
L'Espagne, c'est chaud, ensoleillé, riche en histoire. J'ai mis pas mal de photos entre temps sur Facebook. Ces photos la décrivent bien ce qu'on a fait. On a pas eu les séries de la coupe Stanley, mais on a eu la Coupe du Monde que l'Espagne a gagné. Ça s'équivaut presque héhé.
5 jours avant notre départ de Paris, nous passons par la Belgique pour aller chercher nos valises qui pèsent soit disant 1000kg. Merci encore Emeraude et Nuts pour les avoir transportées. Mais qui dit Belgique dit mauvais temps. Et nous sommes tombés sur l'orage de la décennie et je vous explique. En entrant dans le train à Charleroi, en avalant quelques grains de sables que le vent "pré-orage" amène, nous nous croyons en sécurité jusqu'à Louvain-la-Neuve. Et la la drache, comme disent les belges, il mouille à sieaux pour les Québécois. Vent, et obscurité se mettent de la partie aussi. Entre 2 station, le train ralenti jusqu'à s'immobiliser. Pas moyen de continuer, l'électricité a été coupé, des arbres sont tombés sur les lignes. On avait presque le goût de dire PUTAIN!!!!. Après 1h30 immobilisés, le contrôleur nous propose de sortir par la sortie d'urgence, pour aller à la gare de Tilly à pied, 500m plus loin. Et à partir de la, nous nous sommes quêté un lift pour retourner à LLN, au travers des arbres de 6m de haut cassés sur la route et des champs où les vaches broutaient les feuilles des arbres tombés. Autre belle aventure signée SNCB.
Après avoir dormi chez Nuts, nous allons vers Paris. Belle ville cette Paris, dommage que pour les parisiens, elle est souvent la plus belle ville du monde et ils sont nécessairement supérieur à toi pour cette raison. Encore une fois, pour cette partie, je me contenterai des photos que je mettrai prochainement sur la grande toile. Finalement, à l'aéroport Charles de Gaule, nous entendons que nous allons à Montréal; des accents Québécois tout partout. Ça fait bizarre. Le premier réflexe: maudit qu'ils parlent mal.... c'est vraiment bizarre ressentir ça. (Après une semaine, on s'habitue on est revenus à nos racines)
Donc je suis finalement retourné chez moi, j'ai même croisé un jeune orignal dans le parc des Laurentides. J'ai passé une soirée avec ma soeur et mes amis Québécois rencontrés en Belgique à Montréal. Haaa le décalage. En arrivant à Alma vers 8h30 du soir, j'ai été attaqué par 5 filles qui m'attendaient avec une quantité industrielle de balounnes d'eau, et de bouteilles d'alcool. Quel accueil, c'était vraiment génial, même si ma face trahissait mon grave manque de sommeil. J'ai veillé jusqu'à 11h avant de tomber, il faut dormir des fois.
C'est donc fini cette expérience. Je voulais moins procrastiner, je n'ai pas réussi. Mais au travers de toutes ces expériences, j'ai pris une confiance en moi que je n'aurais pas pu avoir autrement. Une vision des choses avec un angle différent; par exemple qu'il faut faire attention à notre environnement, parce qu'en Belgique, l'eau, les rivières, les sols, tout a été contaminé, voir pollué par l'être humain. Il faut être conscient de cette richesse et ne pas la gaspiller. Mais surtout, des rencontres extraordinaires dont je me rappellerai toute ma vie, et que je leur paie même une soirée au complet si un jour, ils et elles décident de faire un détour par la Québec. J'espère qu'on va se r'voir.
C'est donc la que se termine ce blog. J'espère que vous avez bien aimé ce qui y a été écrit. Au plaisir de vous revoir en personne!!!
jeudi 17 juin 2010
L'évaluation belge
Alors pour faire passer le temps, j'ai fini par planifier un voyage avec Stéphane, qui, en passant, s'est auto-coupé les cheveux avec une dextérité néandertalienne. On s'en va en Espagne. J'ai bien hâte de voir Gérone, Barcelone, Tarragone, Valence et Alicante. Plage, tapas, festivals, soleil... la belle vie quoi.
Je réalise que ce billet écrit sur une gosse est probablement un des dernier de ce voyage. Quel session cool. Mais j'ai quand même bien hâte de vous revoir, Québécois.
Je retourne à mes notes de cours, examen demain!
a+
samedi 5 juin 2010
Sous le soleil de Montpellier
Aéroport de Charleroi-Belgique: Mon sac à dos est rempli, mais à craquer. J'essais de le faire entrer dans le "sizer" pour l'entrer dans les bagages à mains. Fuck. J'essaies toutes les dispositions possible.... merde.... ma face devient rouge, des gouttes de sueur coulent dans mon dos. Bon, je vais être obligé de laisser mon matelas de sol à l'aéroport. Je prends l'avion un peu déçu mais bon, je vais dans le Sud.
Atterrissage. Première chose qui frappe: ma petite veste est vraiment de trop; il fait 28-30, gros soleil, Wow, c'est loin du climat de la Belgique. Comme la navette de l'aéroport n'arrive que dans 1h, je prends un taxi avec 4 autres voyageurs. Deuxième chose qui frappe: l'accent. Mais c'est telllement chaud comme accent. J'adore. Le voyage commence bien. Ensuite, je rejoint Claudia et ses amis Québecois ou on va souper dans un merveilleux petit resto.
C'est alors que vient dans la conversation le volume d'une bouteille de vin. Et je m'exclame, en grand connaissaur, "C'est septante-cinq centilitres". Les autres me regardent avec un air un peu bizarre face à cette nouvelle expression. FUCK!!! Même avec des Québécois, je prends des expressions belges. Je ne croyait pas m'être autant fait assimiler par les Wallons.....

Vendredi: Étude sur un banc de parc, et plage en après midi. Et bon petit souper avec un peu trop de vin de table. Mais je tiens tout de même a préciser que le litre de vin supplémentaire n'était pas mon idée. Samedi, Claudia travaille en avant midi, et nous avons l'après midi. Nous avons comme idée d'aller à Avignon, mais 28 Euros pour une demi journée, c'est cher. Nous allons donc au Zoo de Montpellier. "Dans le tram, j'ai jamais vu de contrôleur" me dit Claudia. C'est bon ça, ça coûte pas cher se déplacer à Montpellier. Ce qui devait donc arriva, nous voila cernés des 2 côtés par une armée de contrôleurs qui prennent d'assaut le tram. "Euh, j'pensais qu'on pouvait acheter le billet dans le tram, comme dans les train", dis-je innocemment au contrôleur en appuyant sur mon accent québecois. "Tu peux l'acheter à l'intérieur, et c'est 28 euros". .... Le même prix que le billet de train Montpellier-Avignon aller-retour. Une chance que l'entrée du zoo était gratuite. Et c'était cool en plus, autant que le petit macaque qui faisait la pose pour nous

Le lendemain. Nîmes. Nemeasus, de son nom d'ancienne colonie romaine. Donc il y a plein de trucs datant de l'époque romaine; Arène, Tour magne, Temple de Diane, Maison carrée. Vraiment intéressant. Les arènes, c'est comme le Colisée de Rome, mais en plus petit et en mieux conservé. Visite avec audioguide qui nous parle de l'histoire romaine, de la gladiature, de la toromachie, vraiment intéressant. Le soir je reste en auberge de jeunesse pour aller visiter le Pont du Gard le lendemain.

Alors, je me rends à la gare routière pour prendre un bus jusqu'au fameux pont, et la, c'est vraiment tout un chiard, dont je vous épargnerai les détails, et je suis à ma dernière journée dans le sud de la France avant mon départ le lendemain. Pile ou face: Aller voir ce viel aqueduc romain pour satisfaire mes intérêts de futur ingénieur civil, ou me faire chauffer la couenne à la plage? La plage a gagné, je ne pouvais rien y faire. Petit teint assez rosé à mon retour en Belgique.
À ouais, je parlait avec une Costa Ricaine, qui passait par la Belgique dans l'avion, et me demandait comment c'était la Belgique. Elle l'a su par elle même lorsque l'avion s'est mis à descendre dans les nuages.
De retour au béton précontraint.
A+
mardi 18 mai 2010
Du coq à l'âne
L'abandon de mon blog, on dirait que ça se fait automatiquement. Au début, tu vis plein de choses nouvelles: pas de soleil, Europe, canettes de bières partout. Maintenant, c'est rendu chose quotidienne, lorsque je sors de ma chambre d'hermite. Parlant d'hermite, c'est fou à quel point rester seul dans une chambre peu rendre fou. 1 jour sans voir personne, c'est long. À y repenser, j'opterais probablement pour un kot avec un espace commun, genre salon, pour être capable de faire le plein de vitamine S (S pour social).
À force d'être de rester dans ma chambre, j'me suis premièrement rendu compte que je devenais fou, et ensuite qu'il me manquait de vêtements. Pas sur moi, mais des vêtements, tsé beau la, pour la vie de tous les jours. Alors c'est pourquoi moi et Sébastien, le lendemain d'une soirée pour Erasmus espagnol dans laquelle nous nous sommes incrustés, nous sommes allé à Liège pour magasiner. Une pierre, 2 coups ( à ne pas mélanger avec 10 bières, un coup), nous sortions de Louvain, et nous pouvions nous vêtir. Hic! Nous n'avions pas de fille avec nous. Alors, nous nous sommes surtout promené, manger des gaufres liégeoises, apprécier l'accent si distinct des liégeois. Bon j'ai quand même trouvé un pantalon et un polo.

Polo que j'ai porté pour la première fois ce matin, lors de notre exposé en pollution de l'environnement, sur les sables bitumineux. Nous n'avons pas trop eu l'air con devant les prof qui nous bombardaient de question à la fin. Nous avons aussi réussi à intégrer l'espagnole qui est totalement incompréhensible avec sa manière de parler un français qui ressemble plus au Catalan. Je crois tout de même que ça a bien été.
Été. Je vais parler d'été. Je vous envie un peu le Québec. Tous vos messages de beau temps tandis qu'ici, ben il pleut 2 jours sur 3. MAIS, vu que nous sommes à la latitude de la Manic, il y a de la clarté jusqu'à 10h. Alors un soir où il ne pleut pas, c'est trop bien de jouer au freesbie à côté du lac vide de Louvain-la-Neuve tout en étant envouté par les odeurs du BBQ de charbon ou frétillent les pièces de viandes.

Pièce de viandes/ C'est un nom que j'aime/ Pièce de viande /c'est un nom composé!!!!!
Je crois vraiment qu'il faut que je sorte( J'ai tout de même exagéré un peu mon état, histoire de donner le show :p)
A+
vendredi 7 mai 2010
Histoire d'un jeudi soir
Durant la journée, j'ai été un peu nostalgique. C'est la dernière guindaille à vie. Durant ces derniers mois, j'ai appris à afonner, reporter le même pantalon qui se tient seul jusqu'au niveau des genoux, a tenir plus de 6 verres avec les 2 mains, sans toutefois en reverser.... trop. Être tolérants à n'importe quelle mixture qui couvre le sol qu'on reçoit en pleine gueule parce qu'une guindailleuse trouvait ça drôle, gueuler les Yeux d'Émilie de Joe Dassin en tapant sur le bar sur lequel le "barman" a versé de l'eau, uriner dehors parce que les toilettes sont trop écœurantes, jeter mes gobelets par terre parce que ça empêche de danser, le roulage de pelle, ..... Mon dieu, qu'est-ce que je suis devenu? C'est une université soit-disant catholique qui m'a changé à ce point?
Tout ces trucs qui paraissaient barbare au début, je m'y suis habitué, et PUTAIN que j'ai passé du bon temps. Pourquoi est-ce que j'ai trippé à ce point? Je suis allé au Beckett's (club plutôt branché de LLN, un vrai club dans lequel tout les drink coûtent atrocement cher) en fin de semaine dernière, et je regardais les gens danser et il y a tellement de gens qui jouent une game, ça me perturbe. Mais ça va être la même chose au Québec, mais sans BW (prononcé Bé-oué). Dans les cercle, tout le monde est un peu dégueu, crade, quasiment comme une initiation à l'Université. Aucun complexe avec personne. C'est ce qui est fascinant.
Mais bon, nous avons tout de même même fini la soirée en gueulant "Louvain-la-Neuve, Tu ne dors jamais la nuit, Tu me fais chanter, Sans arrêter, On fête toute l'année, parfois on pleure en juin, mais non jamais, jamais je ne t'oublierai!" dans la rue parce que le DJ, qui ne mérite vraiment pas un titre pareil, n'a pas fini la soirée avec cette chanson. De beaux moments.
Merci à tous ceux et Celles qui ont rendu nos soirées si "inoubliables"
dimanche 25 avril 2010
Le fun commence
Lundi: Pour notre cours de management, on devait faire des entrevues avec des gens en entreprise. Pour simplifier la chose, on a trouvé une grande entreprise qui a un bureau directement sur Louvain-La-Neuve. Alors lundi PM, on a une entrevue de planifiée, alors nous avons tout préparé; liste de questions annotées, caméra pour enregistrer, bonne humeur.... On arrive au bureau à l'heure tapant (il est important de ne pas arriver trop tôt en Belgique, sinon, l'hôte n'a pas toujours le temps de se préparer). Surprise!!!! L'homme avec qui on a un rendez-vous est affecté au bureau de Seilles, près de Namur. Bon si vous ne connaissez pas trop la Belgique, c'est à une heure de train de LLN. Morale de l'histoire: c'est aussi de dire l'emplacement exact lorsqu'on fixe un rendez-vous. Tout s'est réglé comme un charme, nous sommes allés à Seille pour faire les entrevues
Jeudi: Bang!!! La Belgique explose. En fait le gouvernement. 5e démission du premier ministre Yves Leterme. C'est la 2 ou 3e fois que sa démission porte sur l'unilinguisme des banlieues de Bruxelles. Pour résumer; il y a 3 entités en Belgique, l'équivalent des provinces canadiennes. La Flandre, néerlandophone, la Wallonie, francophone, et Bruxelle-capitale, au centre qui est bilingue. Mais dans les faits, Bruxelles est plus francophone. Et elle est plus enclavée dans la Flandre, même si tout près de la Wallonie. Alors les banlieues francophones de Bruxelles débordent dans la Flandre. Et certains Flamands, pour contrer ça, veulent exiger que tout les services communaux soit en néerlandais pour que les francophones ne sachent plus rien faire (belgicisme voulu dans la dernière phrase). De plus, les francophones qui sont en Flandre ne pourraient voter que pour les partis flamands. Et les partis, au parlement, sont soit francophones, soir flamands, il n'y a AUCUN parti qui est capable de faire cohabiter les 2. Alors, c'est un peu le zoo. il suffit qu'un des partis flamands (qui sont majoritaire en Belgique) quitte la coalition pour que le gouvernement n'aie plus la confiance de la chambre et qu'il ne se voit obligé de démissionner. De plus, les flamands et les wallons ont vraiment une relation immensément plus tendue que le Québec et le Canada. Je dirais même qu'il y a des courants plus que raciste entre les 2. Bref, c'est normal que ça dérape ce gouvernement, et je n'ai aucune idée comment ils vont régler ça.
Vendredi: Premier examen du quadrimestre. Examen oral. Une question. Seul avec le prof. 15 minutes. Et je m'attends à une sorte de résolution de problème. Non!!! Le prof avait envoyé ce que je croyais être des thèmes, mais c'était les questions. Et le côté théorique, je ne l'avais pas vraiment développé à Sherbrooke, alors je me suis fais mais rincer!!!! Quand le prof te regarde avec un peu de pitié en te demandant combien ça te prend pour passer au Canada, ça fait mal à l'orgueil. Mais bon. Je saurai à quoi m'attendre pour les prochains examens oraux alors, c'est déjà ça de prix. Il me reste qu'à réentrainer mon cerveau pour être capable de me concentrer une couple d'heures sans trouver milles choses à faire dont la vaisselle, me brosser les dents, du balayage, écrire sur mon blog...... Faut j'y aille la.
A+
jeudi 15 avril 2010
Vacances de Pâques
Jours 1 et 2 : Bratislava, Slovaquie dimanche de Pâques et lundi de Pâques
Notre Boeing 737 atterrit à l'aéroport de Bratislava vers 14 h. 15 degrés environ. Wow quel contraste avec la Belgique. Chaleur et soleil. Yeah. Deuxième image qui frappe, on est en ex-URSS. "L'architecture", si on peut appeler ça tel quelle est toujours pareille. Ensuite, il y a la gueule des gens. Des gueules soviétiques, ça ne trompe pas; arcades sourcilières développées, mâchoire carrée, ce n'est pas difficile de remarquer ces différences.
Donc on arrive à l'hostel, et le gars à l'accueil nous dit que dimanche de Pâques, et le lundi, c'est fête nationale. Et dans le mot fête, il y a surtout congé, donc il nous dit que tout est fermé. MERDE!!!! Mais finalement, on se met à déambuler vers le vieux Bratislava, ou on trouve un McDo d'ouvert, donc, on se gâte. Parlant du vieux Bratislava, c'est la seule partie qu'on a vue de la capitale slovaque qui est belle. Petite, mais belle.
Lundi de Pâques, il pleut. Alors, tous les musées sont fermés, impossible de déambuler comme la veille, alors on fait comme tout bon touriste; du shopping!!!! J'me suis trouvé une belle paire de 47 pour remplacer mes vielles Merrells qui ont beaucoup voyagé, disons. C'est le fun pour ça la Slovaquie, 60 euros pour des espadrilles en cuir, ça se prends bien. Mais bon, on fini par s'écoeurer, et on joue au trou d'cul (les cartes je parle). Demain Vienne, Autriche.

Alors la il fait beau. Et quoi que tous ces frileux pensent de moi, je porte ma paire de shorts. C'est tellement confortable le style shorts-gilet de laine... Chloé et son amie Marie-Michellessont en même temps que nous à Bratislava, donc elles nous accompagnent à Vienne. On prend donc le train entre Bratislava et la capitale autrichienne, environ

Jours 5 et 6 : Salzbourg, Autriche
Première chose qu'on remarque en arrivant à Salzbourg, c'est les montagnes. Cette ville en bordure des Alpes est simplement magnifique. Le soleil et le 15 degrés de mercure ont tout simplement rajouté la cerise sur le sundae.
Donc, la première journée, nous allons nous promener dans la vieille ville de Salzbourg. La mélodie du bonheur est très présente dans cette partie de la ville; un peu partout, on vend des journées de touristes à 33 euros par personne pour aller visiter les lieux où a été tourné le film, et les endroits où a vécu la vraie famille Von Trapp. Saviez vous que le vrai capitaine Von Trapp avait fait parti des forces de la marine hitlérienne durant la 2e guerre mondiale? Bah, pas moi. Après quelques photos, on grimpe au château qui surplombe Salzbourg, et nous y entrons. Visite guidée au menu. Quelle vue que nous avions lorsque nous étions au point le plus haut du château. On apprend aussi que le nom Salzbourg vient du commerce du sel qui s'y transigeait à l'époque (Salz= Sel en Allemand).Point négatif cependant; il faut que ça roule les visites, alors le guide qui nous accompagne ne fait que nous presser. Un peu plus, il sortait le "taser" pour nous pousser vers la sortie de la plus haute tour. Mais c'est un must pour voir la ville.
Le lendemain, on se délie les muscles. On grimpe le Gaisberg : dénivelé de
Jours 7 et 8 : Bled Slovénie
Pour se rendre à Bled, 2 trains, 1 transfert. Dans le 2e train, c'est le genre de train comme dans Harry Potter, avec des cabines. Comble de bonheur : les fenêtres s'ouvrent!!!! Donc, nous en profitons pour prendre de grandes bouffées d'air slovène dans 'yeule.
Nous arrivons donc a Bled, où nous allons dans une auberge au 2e étage du George Best bar. George Best, c'est un ancien joueur de foot irlandais alcoolique bourré de talent. Certains disent qu'il était plus talentueux que Pelé, joueur brésilien presque mythique. Pas étonné que la gérante soit irlandaise. En parlant avec Holly, la gérante, elle nous recommande d'aller marcher dans une gorge ou coule une rivière turquoise. Pourquoi pas, nos jambes sont très endolories par la randonnée de la veille, alors longer une rivière ne fera que nous dégourdir un peu. Elle vient alors nous y reconduire dans son Eurovan irlandais avec le volant à droite. Mais, en Slovénie, on ne comprend pas grand-chose de ce qui est écrit sur les pancartes, alors pas étonnant qu'on se soit un peu perdus sur le chemin du retour.
Le soir, on sort au bar. C'est un petit bar d'habitués slovènes. Lorsqu'on y entre, on se fait dévisager comme si 4 Africains rentraient à l'Autre Place d'Hébertville en parlant un dialecte de chez eux. Ensuite, on s'assoit au bar et on regarde le barman préparer les drinks en sirotant notre bouteille de Lasko (prononcé Lashko). HORREUR!!!!! Ils mélangent tout avec du Fanta (équivalent européen de l'orange Crush). Bière Fanta, ça va. Vin rouge-Fanta, vin rouge-Cola, Vin blanc-eau pétillante, ça fait drôle. Greg, le barman nous explique alors que ces mixs sont faits à partir d'un vin slovène qui goute particulièrement le vinaigre. Ça passe. Demain, on se lève tôt et on grimpe la petite colline qui nous permettra de voir le lac Bled dans toute sa splendeur.
Suite à une aventure consistant à une recherche d'ATM qui prend la Visa et d'un déjeuner potable dont je tairai les détails, nous nous mettons à l'ascension de la colline qui surplombe Bled. Encore un peu perdu, mais de toute manière, nous voyons notre but en face de nous. Arrivés en haut, c'est comme sur les cartes postales; lac bleu, île au centre où est posté une église, monastère ou quelque chose du genre, montagnes enneigées en arrière-plan. Ça, c'est la vraie vie. Nous redescendons, et avec notre entrainement subi l'avant-veille, nous avons encore du jus. Nous grimpons alors la falaise où est posté le château de Bled, pour y prendre un bain de soleil bien mérité. La journée s'achève, et nous profitons d'une dernière soirée au George Best Bar pour y gouter un mix de bière Union-Fanta. Pas mauvais, mais on s'habitue bien aux bières belges.
Jours 9 et 10, Ljubljana, Slovénie. (prononcé Loubliana)
Rien de spécial dans cette ville où 100 % de nos journées ont eu de la pluie. Marche dans la vieille ville, visite de musée, dégustation d'un hot dog slovène infecte et une soirée ou le mot oubli dans la prononciation francisée de la ville prend tout son sens pour quelques-uns d'entre nous. Chapeau au gars de l'hostel Zeppelin qui s'est levé à 5h30 le matin de notre départ pour sortir le déjeuner parce que nous prenons le bus qui nous mènera à Trieste, Italie. ( L'orthographe slovène pour Trieste est Trst. Plutôt louche comme prononciation)
Mercredi à l'aéroport, nous nous plaignons un peu. Ryan air donne un délai d'1h30 sur son vol. Et merde!!! Nous qui étions déjà arrivés d'avance à l'aéroport. Mais en regardant les nouvelles, je suis content, et je souhaite bonne chance a ceux qui sont encore dans les aéroports européens à la suite de l'explosion du volcan islandais qui contient toutes les lettres de l'alphabet.
Maintenant, fini les vacances, il faut commencer à travailler, malgré le soleil et les terrasses qui ont commencé à montrer le bout de leur nez à Louvain-la-Neuve.
A+
samedi 3 avril 2010
mardi 30 mars 2010
Bruxelles et quelques autres nouvelles
Donc notre Eurail Pass est échue, nos albums photo se remplissent, donc nous n'avons pris qu'une journée, ce samedi, pour aller visiter la capitale belge, Bruxelles. Bruxelles, c'est souvent 2 antipodes: wallons versus flamands, l'Atomium géant versus le minuscule Manneken pis.... En fait, sur le coup, c'est les seuls antipodes auxquels je pensais, mais bon, je trouvais que ça commençait bien un texte.
Ces choses qui pissent
C'est drôle pareil, le grand symbole du tourisme bruxellois, c'est le manneken pis. Tout les gens qui arrivent se disent si je traduis en québecois: "Bâtard, c'est juste ça? Bon ben hein?, Chui pas venu icitte pour rien, j'm'en va le prendre en photo". Et c'est pourquoi un horde de touristes se massent devant cette statue de 1 pied et demi. C'est drôle. Retour dans le passé. Il y a une couple d'années, un bar, près de la rue des bouchers, s'est dit "J'm'en vais amener des touristes ici moi aussi" Ainsi est née Jeanneke Pis, une petite fille qui urine. Alors un peu plus tard, Bruxelle s'est dit jamais 2 sans 3, alors ainsi a vu le jour Zinneke, un chien qui lève la patte sur un poteau. Ouais, je ne crois pas que cette ville se prends au sérieux. L'Atomium, nous l'avons vu de loin, du haut du toit d'un parking à étage sur lequel nous avons pris un lunch. celui-ci est vraiment loin du centre et nous avions d'autres choses à voir.
Les murales
Si on exclus la bière, le chocolat, les frites, les moules et les gaufres, que trouve t on en quantité industrielle en Belgique? Et oui, des BD!!! Je crois que 90% des bandes dessinées que j'ai lu viennent de Belgique: Astérix, Lucky Luke, Les Shtroumphs, Boule et Bill, Cédric, Billy le chat, Tintin... Et bien pour montrer ce grand art Belge, Bruxelles à décider de peindre à différents endroits des murales sur les bâtiments pour rendre hommage aux auteurs dessinateurs.
Le beau temps
Ouais, ici, l'hiver et la grisaille commencent à partir. Il pleut environ une fois par jour quand même, mais au moins, on a droit à du soleil. J'ai donc sorti mes lunettes fumées, mes shorts et fait couper mes cheveux qui étaient rendus vraiment longs (peut-être pas autant que ceux à Simon Jean, mais quand même!!!). Ça fait vraiment du bien
Futur rapproché
La s'annonce un vrai trip de malade. Dimanche prochain, notre avion part de Charleroi pour atterrir à Bratislava, Slovaquie. Après 10 jours nous reprendrons l'avion de Trieste, Italie après être allé voir l'Autriche, dont chanté à Salzbourg, et les montagnes de la Slovénie. Méchant beau trip en perspective. Nous allons partir 4 québécois, crinqués de voir un peu les pays de l'est, pratiquer notre Allemand (pas moi mais d'autres), et faire un peu de randonnées en Slovénie. Entre temps, j'ai aussi un souper avec les gens de génie civil ou les profs assistants et élèves fêteront l'arrivée de Pâques en afonnant quelques bières.
a+
Vince
mercredi 24 mars 2010
Cabane à sucre Version belge
C'est le printemps, les érables coulent, mais pas en Belgique et ça, c'est pas une raison pour ne pas se faire un repas de cabane à sucre! voici comment on fait ça.
Premièrement: le plus important, c'est le sirop d'érable, du VRAI. La mère a Seb en avait amené une canne du Québec, et on en a acheté un peu ici (500g-12 euros, ouch!!!)
Deuxièmement: une bonne recette de soupe aux pois. Stéphane avait ça. Mais qui dit soupe aux pois, dit pois dur. Et non, on en trouve pas dans n'importe quel super marché, en tout cas pas à Louvain-La-neuve. Alors on s'est essayé avec des pois chiche à la place. Pas la même texture, mais c'était vraiment bon pareil, nappé de sirop.
Troisièmement: Un jambon. Ici, c'est seulement de l'émincé de jambon qu'ils ont à des prix corrects. Le jambon précuit était à un prix de fou, donc, on a eu droit à un jambon d'épaule. Ça goûtait plus le rôti de porc, mais c'était bon.
Quatro: D'la musique québécoise. Mes Aieux, la bottine, Gilles Vignault, Raoul Duguay... On a tout fait passer ça. Il y a maintenant quelques belges qui savent jouer d'la cuillère
Cinco: Le reste de la bouffe; petits pain chauds, patates rissolées avec du beurre et du sirop, des oeufs dans le sirop, du bacon avec du.... j'imagine que vous avez compris.
Seis: Qui dit Belgique dit bière. On s'est donc acheté 2 bac de bières la moins chère sur le marché qu'on a quand même essayé avec du.... sirop d'érable!!!
Accompagnez le tout d'une douzaine de personnes autour d'une table, et voilà!!!
Bon temps des sucres!!!
A+
lundi 22 mars 2010
Un tour à Strasbourg
Suite au départ de Sébastien, l'autre Québecois, avec sa mère et sa soeur en voyage, j'ai au moins décuplé ma quantité de travail. Pas de guindaille cette semaine, seulement que du travail pour avancer dans nos affaires d'école. Et voila, on est avancé, et on choisi une ville qui a l'air plutôt bien pour terminer notre Eurail Pass: Strasbourg.
Nous somme

Ensuite, il

Vu sa situation géographique, Strasbourg est devenue le symbole de la réconciliation franco-allemande en ayant le siège du parlement Européen. Tous les bâtiments sont construits pour ressembler à des vaisseaux spatiaux.
Le lendemain, nous avons fait une promenade en bateau sur l'Ill, le canal qui serpente Strasbourg. C'était vraiment bien surtout qu'à Strasbourg, toutes les visites touristiques sont moitié prix lorsqu'on est étudiants. Non, mais sérieusement, partout ou on se promenait, l'audiophone nous racontait une partie de l'histoire de Strasbourg, de la citadelle où étaient emprisonnés les mécréants à l'hôtel où Louis XIV a séjourné.
Cette semaine, on fait un souper cabane à sucre à nos amis belges. Le problème à l'instant, (mardi matin), c'est la soupe au pois. Parti comme c'est la, les seuls pois qui pourraient faire le travail, c'est des pois chiches. Et Dieu sais que ça n'a pas le même résultat. En tout cas je vous en redonne des nouvelles.
A+
dimanche 14 mars 2010
Une saucette à Lille
Lilles, c'est dans le Nord-Pas-de-Calais, la région la plus au nord de la France. Ce qui fait ressortir Lille des autres villes, c'est surtout..... son odeur. Voici une scène typique d'une promenade de 2 Québécois dans Lille.
-AAAA Come On Fano, tu pourries vraiment par en dedans.
-Hey va chier!!! c'est pas parce que ça sent la merde que c'est moi!!!
Autrement dit, il passe souvent des vents à l'odeur d'un égout unitaire.
Assez parler de l'odeur, la ville maintenant. C'est une ville d'origine surtout industrielle dont le développement est plutôt tardif. Donc, rien d'éclaté comme Rotterdam, rien de moyen âgeux comme Bruges, sauf peut-être le pavé dans la vielle ville. La température? 3-4 degrés, 80% d'humidité, il fait pas chaud. Mais on marche en masse donc c'est pas pire. Et il y a des affiches avec des jeu de mot de ch'tis partout du genre un café qui s'appelle le Liberch'ti.
Qu'y a-t-il à faire à Lille? Nous somme tombé sur une bonne journée, c'est-à-dire celle du Carnaval de Wazemmes, un quartier de Lille. Un petit carnaval où les gens sont déguisés en n'importe quoi, où il y a une demi-douzaine de personnages géants, et 3 ou 4 petits groupes de musiques qui défilent dans les rues. L'ambiance est vraiment cool, il y a plein de confettis partout, les gens embarquent dans le défilé, les enfants sont sur un char allégorique fait à cet effet. Au moins une belle ambiance.
J'ai pris un frite au défilé, et le gars au début, me demande si je suis Belge. Ben NON, je suis québécois, lui répondis-je. Et lui de me répondre: " AAA OK, c'est bien ça!". Et la je me disais" Quoi?, la frontière serait déplacée d'environ 20 km et tu serais belge!". Au moins à Lille, ils ont la fibre patriotique bien développée. Et on a fini le tout avec une petite bière dans un petit bar. Elle s'appelait la Ch'ti, et elle était bonne en èCh'ti (yeah, je l'ai réussi mon jeu de mot haha!!).
Eurail pass
La question est: Pourquoi je suis allé à Lilles plutôt qu'à Bruxelle, Gand, Namur... de belle villes belges? Parce qu'il faut que j'utilise les 10 jours de voyagement cette passe dans les 2 mois qui suivent son activation. Durant ces 10 jours, nous prenons tout les trains que nous voulons en France et Benelux(Belgique, Pays-bas, Luxembourg). Et ça vaut la peine? Dans mon cas, NON avec 2 grands N. Comme nous n'avons que 2 jours consécutifs où nous n'avons pas d'école, il faut toujours revenir en dedans de 2 jours. Et en Belgique, il y a la GoPass, une passe pour les moins de 26 ans où tout trajet à l'intérieur des limites de la Belgique revient à 5 Euros. Et moi ma journée revient 35 euros. Donc, il faut que je voyage à l'extérieur si je veux au moins en profiter un peu.
Je sais que c'est compliqué et un peu chialeux, mais je voulais juste que s'il y a quelqu'un qui tape "Dois-je acheter une Eurail Pass si j'étudie en Belgique pour un quadrimestre" sur Google, qu'il ait une réponse à cette question.
Bon ben je vous redonne des nouvelles la semaine prochaine, il nous reste 2 jours sur notre passe, et on sait pas encore ou on va.
A+
lundi 8 mars 2010
une dizaine de pieds sous la mer
Rotterdam
Pour qual

J'ai vraiment été impressionné, parce qu'en fait, je ne m'attendais à rien. Comme je suis un peu en désordre, mettre de "l'ordre" dans mon voyage, planifier à l'heure près ce que nous allions faire ne m'intéressait pas. Mais disons que planifier un peu nos journée sera de mise lors des prochaines visite, histoire de pas trop perdre notre temps.
Alors, nous avons déambulé sous les nombreux bâtiments, prenant des photos tels de vrais touristes et sentant de plus en plus le froid nous gagner à mesure que le soir tombait. Donc nous sommes allé manger dans un petit resto argentin, vraiment bon, pour ensu

Amsterdam
Amsterdam, c'est trop différent de Rotterdam; c'est une ville qui tient à son image h

Nous sommes arrivés vers 1h PM dans cette ville réputée pour ses excès. Alors, nous cherchons dans le port notre hôtel pour y laisser nos sacs. Ha ouais, je vous l'avais pas dit, notre hôtel c'était un bateau. Un gars très amical loue une douzaines de chambres doubles dans son bateau l'hiver, et il se prends des vacances aux 2 ans pour se promener avec. Amsterdam HotelBoat.
Donc on choisi une couple de musées qui pourrait nous intéresser; parmi ceux qui ont comme expositions la marijuana, la prostitution et de l'érotisme, nous avons voulu aller voir ceux qui ne sonnaient pas trop trappe à touriste. Mais pour 10-12 euros minimum, ça reviens cher. Alors on se promène encore, et la les ampoules commencent à montrer le bout de leur nez. La journée s'achève et nous allons finalement souper.
Après souper, nous faisons comme tout autre touristes et nous nous dirigeons vers le Red Light ; Quartier de la drogue et de la prostitution. Chose étrange; chaque fille qui propose ses services est derrière une porte avec une lumière rouge au dessus. Des dizaines en ligne, comme une machine distributrice de putes. Selon le gars dans le bateau, il paraîtrait qu'environ 70% des filles sont obligés de faire ça, et c'est les motards qui contrôlent ce marché la. Et puis, il y a les coffee shop. Assez différents de Rotterdam, ceux-ci sont remplis de touristes, ce qui les rends un peu plus dynamique. Reste que c'est plutôt étrange comme endroit. En fait, le Red Light, c'est assez bizarre comme endroit.
Alors le lendemai

Bon ben je sous souhaite une bonne semaine!
A+
dimanche 28 février 2010
Au pays des frères Schelck
Wow, quelle fin de semaine! Samedi, il y a fait tellement beau, que Laure, une québécoise qui voyage avec moi, a pogné un coup de soleil. C'est peut-être du aux gènes roux mais quand même.
Trêve de plaisant

Le Luxembourg, c'est un très petit pays; il entre 4 fois dans la région de l'Estrie (2600km2 vs 10200), c'est 2 fois la superficie du Lac-St-Jean. C'est aussi un pays vraiment riche et prospère. Un français en amour avec l'accent québécois est venus nous parler à l'auberge de jeunesse, et il disait qu'ici, la crise économique tape beaucoup moins fort, et les universitaires Européens s'y exilent beaucoup. C'est aussi le nom de la capitale que nous avons visité. Un relief accidenté, parsemé de murailles et l'architecture en brique, dont les ponts qui traversent la vallée qui est autour de la ville.
Et on est heureux, on se promène dehors dans un décors tout-à-fait fabuleux, on prends des photos un peu connes et bien sur, on exerce nos mollets. Si vous avez accès à Facebook, toutes mes photos y sont. Le lendemain, ben la, on paye. Il vente à écorner les boeufs, les orignaux, les caribous et tout les autres cervidés. Mais bon, on a eu du temps génial la veille alors, on ne s'en plaint pas. Alors on visite le Fort Thungen, aussi appelé les Trois Glands, pour les sculptures qui surplombent les tours. Puis on migre vers la nouvelle partie de la ville pour voir la cours de justice européenne. Grattes-ciels jaunes un peu débiles, des drapeaux de tout les pays Européens, dont ceux de la Roumanie et de la Lettonie qui sent rendus par terre à cause du vent, et Quatre québécois, les cheveux dans les airs, qui essaient de marcher droit. Mais on est quand même dans un des endroit les plus important d'Europe, celui où les pays, au lieu de se taper dessus, utilisent la diplomatie pour régler leurs différents.
On a ensuite termin

A+
dimanche 21 février 2010
1 mois
La mentalité à ce que j'ai remarqué ici, c'est tellement différent. Les étudiants sont tellement maternés par leurs parents et les profs. Exemple: Dans mon cours d'environnement vendredi matin, une fille, assise en arrière, textait avec son cellulaire, aucun bruit. Le prof, vient lui confisquer son cellulaire. Dans un cours de masters. Exemple 2: mon coloc a passé une semaine de congrès de je sais pas quoi à Bruxelles, donc sa mère et sa grand mère sont venu faire le ménage de sa chambre, parce qu'il est trop détruit.
Les gens sont hyper festifs, et le folk

Et ya les Belgicismes. Le "u" devient souvent "ou", donc "un puit à huit fuites" se prononce "un pouit à houit fouitte". C'est drôle. mais reste que, le plus drôle, c'est qu'au lieu d'utiliser l'expression "être capable de", c'est "savoir". Dans un cours, le prof faisait son possible pour lire ce qui était au tableau en tout petit, et de dire "Je ne sais pas lire". Je me mordais les joues, c'était juste vraiment comique. Bien sur, il y a les kots, les afonds, la guindaille, les barakis (sorte de rapeur guetto qui s'habille en "suit" de sport avec les bas par dessus leurs pantalons, qui parle en français-wallon) et plein d'autres mots que je n'ai pas entendus. J'vais probablement choper l'accent.
A+
mercredi 17 février 2010
Beerfest
Hier, nous sommes allées voir le roi des vieux parce qu'ici, les JO, c'est pas vraiment leur type. C'est quoi le roi des vieux: sur une scène dans une salle crasse, 2 concurrents s'affrontent dans un concours d'affonnage(calage). Une poubelle est placée entre les 2 concurrents, parce que tout garder ça dans son estomac, c'est humainement impossible. Les affonneurs sont des étudiants d'au moins 4e année, qui ont du faire leur preuves dans tout ce qui est d'implication sociale à l'UCL. Première ronde: 3 bières. Les meilleurs le réussissent en 5 secondes, avant de tout renvoyer dans la poubelle. C'est fou parce que dans la plupart des duels, c'est le perdant qui a mal. Ici, c'est le contraire. Plein de gens y participent, tous callotés, des petits jusqu'aux colosses, en passant par la gente féminine.
Jusqu'à la finale, se retrouvent David vs Goliath. Ils ont chacuns en avant d'eux 5 bières plus une pinte. Plus de 2 L de liquide à avaler en quelques secondes. Goliath n'a encore jamais été vaincu, mais il a la faculté d'affonner une bière tout de suite après avoir expulsé la précédente. David, je le comparerais à un Shamwow tellement il absorbe vite et beaucoup.
David a gagné, il n'a pas perdu son temps à restituer durant la compétition. Je ne vous décrirai pas les 5 minutes qui ont suivi cette compétition, horrible. Ensuite le perdant prends le micro, rends hommage au vainqueur, et chante l'hymne de sa faculté. Suivi par le gagnant, les yeux rougis par l'explosion gastrique qu'il venait de subir, qui lui aussi chante l'hymne de guerre des ingénieurs civil.
Choc culturel, vous dites?
A+
lundi 15 février 2010
Antwerpen sous la neige
Donc, pour décrire un peu ce qui se passe encore dans ma vie palpitante d'étudiant à l'UCL je vais vous parler de ma fin de semaine à Anvers ou Antwerpen en néerlandais. Nous étions 5 touristes québecois assoiffés d'aventures, et les voici.
Anwerpen, ça se décompose comme ça: Ant=main, Werpen=jetée. Anvers, bof, je sais pas trop ce que ça veux dire. Vous allez comprendre plus tard d'où le nom viens. Toujours est-il que, la ville d'Anvers, c'est situé sur le bord d'un fleuve qui mène à la mer du Nord. Il s'agit d'un des plus grands ports d'Europe, et c'est comme ça depuis un sacré bout. C'est aussi la ville du diamant. On a du croiser environ une 20aine de joaillers seulement en marchant dans le centre ville. Et ça a toujours été comme ça. Donc, si on revient des années et des années plus tôt, la légende veut que, un gigantesque viking terrorisait les marchands qui venaient à Antwerpen. Il leur imposait une taxe sur leurs produits, et ceux qui refusaient de payer, il coupait la main du capitaine, et la lançait dans le fond de l'Escaut (le fleuve). Alors la un soldat qui voyait sa ville souffrir comme ça à confronté en duel le gros Viking. Tels David et Goliath, le soldat gagna. Et pour symboliser le tout, il tranchat la main du bandit et la lança au fond de l'eau. Ce qui a donné le nom de la ville.
Ouais, c'est bien beau l'histoire, mais qu'est-ce qu'on a fait, nous simples touristes? Hé ben en premier lieu on a fait attention. La Belgique est en pénurie de sel présentement, les voitures sont en pneus d'été, et il y a de la glace noire partout ou presque. Alors quand tu traverse la rue, tu fais attention. On a passé proche de causer un accident quand nous avons attendu qu'une voiture s'arrête complètement avant de traverser au passage piétonnier, et que la voiture derrière a manqué de freins. Nous nous sommes aussi promener dans la ville qui, au contraire de Bruges essaie de marier l'architecture du moyen-age et moderne. Après avoir passé dans la grande place, s'être promené dans le port, nous sommes allés voir l'exposition du Congo Belge au musée de la photo. Assez troublant. Il y avait des photos qui avaient été développées à partir des négatifs des années 1910-1920, et des photos de l'actuel Congo, autonome. Dans les anciennes, il y avait entre autre une femme stoïque qui montrait son châtiment pour adultère, une flèche dans la cuisse.
Notre auberge de jeunesse était, disons, particulière. Un couple de néo-Hippies qui ressemblait étrangement au fameux John Lennon-Yoko Ono, nous accueillaient dans une auberge, pas très propre, qui sentait la clope, dans des dortoirs de 14 personnes. Boomerang qui était écrit sur la porte. Je ne le recommande pas vraiment, si vous pensez dormir.
Le lendemain, après avoir fait le marché d'Anwerpen où les odeurs de gaufres vous font saliver à toutes les 5 minutes, nous sommes allés voir la maison de Rubens, un célèbre peintre, et sculpteur belge. Je ne m'intéresse pas à la peinture particulièrement, mais les 26 ans et moins, c'est 1 euro. J'ai finalement découvert que la troisième dimension, j'en ai besoin pour apprécier quelque chose. Les sculptures d'Hercules, dont celle qui mesure environ 10 pieds avec la peau du lion de Némée, sont vraiment impressionnantes.
Le retour en train, toute qu'une affaire. 5 minutes après être parti, on arrête. Le gars du train viens nous voir en disant qu'il y a un problème avec les breaks, et qu'ils vont nous ramener à la gare la plus proche. Donc nous avons attendus une heure dans le train, prenant des photos et racontant des conneries. Aujourd'hui, la nouvelle des trains qui se sont rentré dedans en Flandre parce qu'un des trains n'a pas fait son arrêt m'a quand même touchée. L'hiver, c'est vraiment de la crotte ici. Pas de sel ni sable, c'est vraiment quelque chose
Et qui c'est les autres québécois dans l'histoire? En premier y'a Sébastien, le gars de Laval qui crée des contacts (c'est pas mal grâce à lui que nous nous connaissons tous aujourd'hui). Il n'as pas de char avec des mags, des néons en dessous et un gros pipe qui fait du bruit, c'est pas un vrai. Ensuite il y a Laure. Elle, c'est l'expérimentée. Elle a voyagé un peu partout dans le monde et elle aime bien se foutre de la gueule de Stéphane. Puis, il y a Chloé. Elle est surtout l'organisée du groupe. Une chance qu'on l'avait sinon, on aurait manqué pas mal d'expositions. Finalement, il y a Stéphane, alias fano, qui est.... l'enrhumé du groupe et qui raconte de savoureuses blagues. Ensuite ya moi, décrivez moi comme vous le voulez bien, mais c'est moi qui a les plus belles faces sur les photos.
Sur ce, il faut que je travaille (WOW!!!)
A+
mercredi 10 février 2010
Nescafé
Les étudiants ici, c'est différents. Beaucoup d'entre eux guindaillent (sortent en cerles) durant toute la session, et ne travaillent que dans le blocus(2 semaines de "vacances" avant les examens finaux), jour et nuit, et peut-être même plus. Et ça, ça fait qu'il y a des powas partout sur semaine.
En écrivant le mot powa, ça m'a fait pensé à quelque chose. Hier, il y avait un party pour étudiants étrangers, où il y avait des belges aussi, et nous avons entrepris de montrer des expressions, et des sacres aux gens de la place. On a parlé de foot américain, où les distances se calculent en verges, ce qui fait bien rire les européens. Suite à plusieurs tentatives pour apprendre à sacrer, j'ai pensé à une théorie: les européens parlent le francais avec la bouche crispée et nous avec la bouche molle, c'est donc facile pour nous de "choper" leur accent. Mais eux, détendre leurs muscles maxillaires toujours crispés, c'est compliqué, c'est pourquoi ils ont beaucoup de difficulté à "pogner" le nôtre.
Fin de semaine prochaine, Anvers, ou Antwerpen en néerlandais. C'est fou pareil. Les Wallons et les Flammands ne sont même pas capable d'être d'accord sur le nom des villes.
A+
dimanche 7 février 2010
Fin de semaine intense
Les cercles
Finalement les cercles dans lesquels nous sommes allé était vraiment "bien". C'est vraiment crotté, je vous l'accorde, mais je n'ai pas reçu de bières sur la tête. En fait, c'est un gros "club" ou personne ne se prends au sérieux, le cotton ouaté est de vigueur. C'est drole danser sur du Lady Gaga habillé en BS. Le sentiment d'appartenance des belges à leur université est assez important: nombre d'entre eux portent un petit chapeau appelé calotte, en tricot de laine, portant plein d'épingles qui décrivent dans quoi ils se sont impliqués. Il faut absolument s'impliquer pour gagner cette calotte.
Donc bref, les cercles sont des endroits qui puent, sont gluants, glissant, surchargés de personnes, mais je vais y retourner.
Bruges
La chose la plus frappante quand un Québecois dépasse Bruxelles en train, c'est que tout le monde parle le néerlandais. Alors pas un mot ne me dit quelque chose. À l'écrit, on peut deviner des choses comme Eindstation, tu te dois de descendre. Il y a quelques similarités avec l'anglais, mais au niveau oral, niet. C'est vraiment cool comme feeling.
Bruges est une ville d'age médiéval, encore fortifié. Génial. L'architecture est la première chose qui saute aux yeux. Ensuite pour nous rendre à notre auberge de jeunesse, on passe en avant de plein de chocolateries, trop de chocolat, wow!!! Pour avoir des services, on utilise beaucoup plus l'anglais que le français, j'ai l'impression que les Flammands ont le français plutôt loin dans leur.... mmmmm comment dire......priorités. Pour le reste, on s'est promené dans Bruges, goûté des bières qu'on avait pas goûté, rencontrer nos 6 autres codortoireux, 3 françaises, 2 mexicain (dont un qui ronflait comme un moteur de harley) et un Hong kongien.
Parentèse: Les chinois sont réputés pour leur rapidités à remplir une carte mémoire d'appareil photo. Le matin, Wonas, le hong kongien qui s'était couché tôt la veille, viens déjeuner avec nous, et il ne parle pas français, seulement l'anglais. Moi et Fano, c'était correct parce qu'on avait pratiqué notre anglais en jasant de hockey jusqu'à 2h du matin avec un Edmontonien au bar de l'auberge. Alors au bout de 15-20 minutes, il nous dit "let's take a photo". Quoi? Alors un client de l'auberge a prit une belle photo d'un hong kongien et de 2 Québecois avec un chic air. Fin de la parentaise.
Ce qui me marque le plus de Bruges, c'est les églises. On en a visité 3, une avec une sculpture de Michelange(Notre-Dame), une autre dont une toute petite à la fin où les peintures et les vitraux datent de je ne sais pas trop combien d'années(Sint-Salvator) et une il y avait des sépultures de croisés. Cette dernière était accompagné d'un musée ou ils exposaient des oeuvres en soie. Assez peté, ils faisaient tout ça à la main. Ensuite il y avait une démonstration. On se demandait vraiment ce que ça pouvait être. Nous sommes alors arrivés dans une salle surchauffée ou une quizaines de grand-mêre flammandes faisaient leur tissage. Yen avait en TABARNOUCHE du des petits bâtons de bois ou étaient fixés les fils. Et c'était vraiment bizarre d'atterrir dans un club social de grand-mères flammandes. J'aime.
Le lendemain, on est allés se virer à Oostende, sur le bord de la mer du Nord. Église néogothique trop débile. Tout plein de multitudes de petites sculptures, à la main, wow. Et puis il y a la mer, brumeuse comme j'en ai rarement vu, un marché de poisson. J'ai aussi goûté à une soupe aux "mou" je crois que c'est bigorneau le nom, qui était assez bonne.
Je finirais ce billet par une phrase d'Astérix chez les Bretons:
Astérix: C'est toujours brumeux comme ça, l'Angleterre
Jolithorax: Seulement quand il ne pleut pas!
C'est juste la même chose en Belgique l'hiver c'est incroyable. Profitez de l'hiver et du soleil pour moi!!!
A+
jeudi 4 février 2010
Bières
Donc la Belgique étant un pays où la bière coule à flot, il y a la culture de la bière qui va avec. Donc ce soir, moi et des amis québecois, on va s'initier aux Cercle. La définition que j'ai d'un cercle est encore un peu obscure, mais en gros, c'est un endroit où les gens s'habillent avec du vieux linge, et boivent de la bière à pas cher dans des verres en plastique qu'il lancent par terre ou dans les airs une fois que le breuvage est terminé, ou presque terminé. Assez trash disons. Mais, ça fait parti de la culture de LLN alors il faut ben l'essayer hein.
Alors aujourd'hui j'ai fait mon plein de vitamine D, il a fait soleil. Pour une première fois depuis dimanche, il ne pleuvait pas!!! C'est fou à quel point cette température moche est mauvaise pour le moral, et le soleil teeeeeeellllleeeeeement apprécié!!!!
Je vous redonnerai des nouvelles du Cercle et de Bruges probablement dimanche!
A+